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En France, le parquet national financier ouvre une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale »
Une nouvelle preuve de la corruption des politiques, qui ont creusés 2000 milliards de dettes tout en s'en mettant pleins les fouilles !
Personnalités concernées
En France, l'ancien ministre délégué au Budget accusé de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac, est cité ainsi que le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, Arnaud Claude, Marine Le Pen, JM Le Pen, l'associé de Nicolas Sarkozy, l'homme d'affaires franco-israélien Patrick Drahi, patron d'Altice et propriétaire de SFR, de Libération et de L'Express. Deux banques francophones font partie des entreprises nommées, la Société générale et la banque Edmond de Rotschild.
Une multitude de personnalités de premier plan sont concernées par ces révélations. Selon les tout premiers éléments dévoilés le 3 avril, Sergueï Roldouguine, proche du président russe Vladimir Poutine, est ainsi impliqué, tout comme la famille de Bachar el-Assad, ou encore le Premier ministre islandais Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, Premier ministre de la République d'Islande. Selon Le Soir, Nawaz Sharif, Premier ministre du Pakistan est également concerné, ainsi que Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, les enfants d'Ilham Aliyev, président d’Azerbaïdjan, le président argentin Mauricio Macri, le président ukrainien Petro Porochenko, l'ancien Premier ministre du gouvernement irakien Ayad Allawi, l'ancien chef du gouvernement ukrainien Pavlo Lazarenko. Selon le Guardian, le père de David Cameron est impliqué, de même que six membres de la Chambre des Lords et trois anciens membres conservateurs de la Chambre des communes du Royaume-Uni. D'autre part, le roi du Maroc Mohammed VI via son secrétaire particulier Mohamed Mounir Majidi, est également mis en cause.
Sont cités dans le monde du sport le footballeur argentin Lionel Messi, le président suspendu de l’UEFA Michel Platini, et Jérôme Valcke, récemment suspendu de la FIFA. Dans le domaine artistique, la presse italienne cite Jackie Chan parmi les personnalités concernées.
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Panama Papers
Les Documents du Panama (Panama Papers) désignent la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore ainsi que les noms des actionnaires de ces sociétés. Parmi eux se trouvent des politiciens, des milliardaires, des sportifs de haut niveau ou des célébrités. Les chefs d’États de cinq pays – l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Islande, l'Ukraine et les Émirats Arabes Unis – sont directement incriminés par ces révélations, tout comme des membres de leurs gouvernements, et des proches et des associés de chefs de gouvernements de plus de 40 autres pays, tels que l'Afrique du Sud, la Chine, la Corée du Sud, le Brésil, la France, l'Inde, la Malaisie, le Mexique, le Pakistan, la Russie, le Royaume-Uni et la Syrie.
Les documents fournis par un lanceur d'alerte anonyme remontent aux années 1970 et vont jusqu'à fin 2015, représentant un total de 2,6 teraoctets de données. Initialement envoyées au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung2 en 2015, les données ont rapidement été partagées avec les rédactions de media dans plus de 80 pays par l'intermédiaire du Consortium international pour le journalisme d'investigation (International Consortium of Investigative Journalists, ICIJ) basé à Washington. Les premiers articles sont publiés le 3 avril 20165, accompagnés de 149 documents. D'autres révélations suivront les publications initiales, l'intégralité des sociétés mentionnées par les documents devant être dévoilée d'ici mai 20167.
Ces documents concernent des sociétés extraterritoriales (dites offshore), que la firme Mossack Fonseca a aidé à créer, ou avec qui ses clients ont été en contact. Si en théorie les sociétés offshore peuvent avoir un but légitime, dans la pratique elles servent de sociétés écran qui permettent l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent illégalement perçu.
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