Dans son combat contre le FBI, Apple pourrait ne pas avoir le support du public si nous nous basons sur une récente enquête de Pew Research ; sur un univers constitué d'un peu plus de 1000 Américains interrogés par téléphone sur la période allant du 18 février au 21 février, plus de la moitié (51 %) a déclaré qu'Apple devrait débloquer l'iPhone en question pour porter assistance à l'enquête en cours du FBI. Près de deux Américains sur cinq se sont déclarés en faveur d'Apple et 11 % se sont abstenus de répondre.
L'enquête montre que l'actualité relative à cet évènement qui s'avère très médiatisé est suivie par le public : 75 % du panel a indiqué en avoir beaucoup entendu parler (39 %) ou un peu entendu parler (36 %).
L'idée de limiter le panel aux possesseurs de smartphone était sans doute dans l'optique d'avoir un échantillon le plus représentatif possible.
Facebook pour sa part a ouvertement soutenu Apple : « nous sommes solidaires d'Apple sur cette affaire », a déclaré Mark Zuckerberg durant la Mobile World Congress qui a lieu actuellement à Barcelone. « Nous croyons au chiffrement. Je pense que la chose à faire n'est pas de le bloquer sur les produits grand public que les gens veulent utiliser et je pense que cela ne deviendra pas une politique réglementaire qui sera mise en place », a-t-il continué.
Il a quand même précisé que Facebook a aidé le gouvernement à combattre le terrorisme où il le pouvait : « nous pensons avoir une grosse responsabilité. Nous avons sans doute des politiques fortes sur le sujet, notamment s'il s'avère qu'il y a un contenu qui fait l'apologie du terrorisme ou se veut solidaire d'ISIS ou quelque chose qui y ressemble, alors ... nous éjectons ces personnes du service. Nous ne voulons pas des gens qui font ce genre de chose sur Facebook ».
La voix de Facebook vient ainsi faire écho à celle de WhatsApp (le service de messagerie qui lui appartient désormais), Microsoft, Twitter et Google.
À ce propos, Sundar Pichai, le PDG de Google, expliquait que « nous concevons des produits sécurisés pour garder vos informations protégées et nous donnons aux forces de l'ordre l'accès aux données sur la base d'ordres légaux valides. Mais ceci est complètement différent de demander à une entreprise de pirater des dispositifs et données des utilisateurs. Obliger les entreprises à permettre le piratage peut compromettre la vie privée des utilisateurs ».
Source : re/Code
Voir aussi :
le forum Sécurité
Apple VS FBI : plus d'un Américain sur deux pense qu'Apple devrait se soumettre à la requête du FBI
D'après une enquête de Pew Research
Apple VS FBI : plus d'un Américain sur deux pense qu'Apple devrait se soumettre à la requête du FBI
D'après une enquête de Pew Research
Le , par Stéphane le calme
Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !