Le numéro un de la recherche a dévoilé les derniers résultats financiers du second trimestre de son exercice fiscal qui ont surpassé les prévisions des analystes. Le nouveau Directeur Financier Ruth Porat, qui a pris ses fonctions en mars dernier, s’est donc adressé aux investisseurs pour la première fois et leur a assuré que Google garderait un œil sur ses dépenses tout en supportant des initiatives de croissance. « Un élément clé réside dans les leviers sous notre contrôle pour gérer le rythme des dépenses », a-t-elle précisé. Il faut dire que Mountain View a réussi à maintenir ses coûts d’acquisition de trafic ; si l’an dernier ils représentaient environ 3,2 milliards de dollars, en l’espace d’un an ils ont augmenté de 100 millions de dollars seulement.
Le chiffre d’affaires s’est établi à 17,7 milliards de dollars, soit une croissance annuelle de 11%. Un très bon résultat, même si, l’année dernière à la même période, Google présentait un chiffre d’affaires de 15,9 milliards de dollars qui représentait une croissance annuelle de 22%. Les bénéfices se sont établis à 3,9 milliards de dollars.
Les recettes ont été boostées par la pub qui a généré à elle seule 16 milliards de dollars, soit presque la totalité du chiffre d’affaires de l’entreprise, avec une augmentation annuelle de 11%. Les cadres supérieurs ont expliqué que le chiffre d’affaires a profité d’une croissance des activités publicitaires sur la plateforme YouTube mais également des améliorations sur la publicité sur mobile. Le volume des annonces Google a connu une croissance plus grande que prévu par les analystes, tandis que le prix des annonces a chuté plus que prévu. La hausse du volume des annonces a donc permis de compenser le CPC (coût par clic, dans ce cas de figure Google n’est rémunéré par les annonceurs que lorsque des internautes cliquent sur leurs publicités) qui a baissé de 11%. Sur ses propres sites, le volume des CPC a connu une croissance annuelle de 30% contre une croissance annuelle de 10% au trimestre précédent.
« Si les taux de change étaient restés constants depuis le second trimestre 2014 jusqu’au second trimestre 2015, notre chiffre d’affaires au second trimestre 2015 aurait été supérieur de 1 103 millions de dollars avec un taux de croissance monétaire annuel constant de 18%. Cela inclut un impact de taux de change de 1 574 millions de dollars compensé par des gains de 471 millions de dollars relatifs à notre programme de gestion des risques de couverture de change », a expliqué Google. En clair, n’eût été des marchés monétaires qui lui ont été défavorables, notamment avec la baisse du taux de change entre l’euro et le dollar, ses résultats financiers auraient été bien meilleurs.
Du côté des coûts, Google a dépensé des milliards sur les centres de données, des acquisitions ainsi que la recherche et le développement pour soutenir les entreprises existantes et trouver de nouvelles opportunités de croissance dans des secteurs aussi divers que l'énergie, les soins de santé et le transport. Mais les cadres supérieurs ont pris des mesures pour freiner les dépenses après des années de dépenses d’exploitation de croissance rapide, qui incluent la recherche et le développement ainsi que des coûts dans les ventes et le marketing, qui ont été chiffrés à 6,3 milliards de dollars au second trimestre, en légère baisse par rapport au premier trimestre même si l’année dernière ces coûts étaient évalués à 5,4 milliards de dollars.
Google a rajouté 1 719 employés au second trimestre à ses ressources humaines, portant désormais ses effectifs à un total de 57 149 collaborateurs. Il s’agit là de la plus faible augmentation de sa WorkForce depuis le quatrième trimestre de 2013 ; au premier trimestre, Google a embauché 1 819 nouveaux collaborateurs.
Avec un chiffre d’affaires croissant et des dépenses contrôlées, la trésorerie de Google a encore pris plus de proportion pour atteindre les 69,8 milliards de dollars, elle était chiffrée à 65,4 milliards de dollars à la fin du premier trimestre.
Madame Porat a laissé entendre que Mountain View, qui n’a jamais racheté d’actions ou payé de dividendes, pourrait distribuer une partie de sa trésorerie aux actionnaires.
Source : Google Investor
Google présente les résultats financiers de son second trimestre
Avec une croissance des activités publicitaires sur YouTube
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Le , par Stéphane le calme
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