La division chargée des sciences de la vie est constituée d’une centaine de docteurs et scientifiques. Le quotidien Atlantic a pu jeter un coup d’œil dans le siège de cette division à Mountain View. La vidéo que vous allez voir explique également pourquoi cette équipe a dû créer une peau synthétique dans le cadre de l’un de ses projets de développement d’un bracelet électronique comme Fitbit qui aurait la particularité de détecter des cellules cancéreuses. Les bras synthétiques que vous verrez sur la vidéo ont servi de testeurs.
Il faudrait déjà comprendre comment le système fonctionne : tout d’abord vous devrez prendre un comprimé qui contient des nanoparticules qui circuleront dans votre corps à la recherche de ces cellules cancéreuses. Si elles en trouvent, elles se fixeront dessus et « s’allumeront » littéralement. Par la suite, le nouveau corps ainsi formé par la jonction entre la cellule et la nanoparticule va se frayer un chemin sous le bracelet puisqu’il est doté d’un aimant qui attire les nanoparticules.
Le but de l’équipe étant de s’assurer que le bouquet lumineux des cellules cancéreuses soit visible à travers la peau humaine, ils ont dû mettre sur pied ces bras. Ils sont recouverts d’une peau synthétique qui représente les différentes caractéristiques de la peau humaine (épaisseur, etc.) et les chercheurs étudient également comment se propage la lumière à travers différents types de peaux (probablement pour refléter aussi les nuances liées aux races). Le bracelet ne sera probablement pas sur le marché de sitôt, mais cette interview montre un peu comment les choses se passent dans l’antre de Google Labs X et particulièrement dans son département des sciences de la vie.
Source : The Atlantic