
selon une étude
Comment travailler efficacement et fournir le meilleur rendement ? Le groupe de médias letton « Draugiem Group » semble avoir trouvé la formule magique : 52 minutes de travail, 17 minutes de pause.
Enchainer des heures de travail sans repos ne permettrait pas d’augmenter la productivité, car au-delà d’un certain nombre d’heures de travail, le cerveau se fatigue et la concentration baisse, faisant chuter le rendement. C’est la conclusion qu’on peut tirer des résultats de l’étude de Draugiem Group.
Draugiem Group, responsable du développement du réseau social le plus populaire de Lettonie et de la gestion de plusieurs startups, a utilisé son application de suivi de temps et de la productivité DeskTime, pour évaluer le rendement de plusieurs employés.
Après l’analyse des données, Draugiem Group a constaté que les employés qui fournissaient les meilleurs rendements travaillaient moins d’une heure sans repos. Bien plus, ils effectuaient moins de 8 heures de travail par jour. Plus précisément, après environ 52 minutes de travail (assimilable à un sprint), ils s’offraient une pause de 17 minutes.
Le secret de leur productivité reposerait sur une gestion intelligente du temps. En effet, le rapport affirme que pendant les 52 minutes, ces employés travailleraient intensément avec une pleine concentration sur la tâche à accomplir. Puis, pendant les 17 minutes de pause, au lieu de vouloir consulter leurs mails ou regarder une vidéo sur YouTube, ils se déconnecteraient totalement de l’ordinateur, s’offrant de petites balades, des moments de discussions entre collègues (sans évoquer le travail) ou la lecture d’un magazine. Le temps de pause permettrait au cerveau de recharger ses batteries et de se préparer pour le prochain sprint.
Cette étude vient en rejoindre une autre qui avait été publiée il y a quelques mois par l’université de Toronto. Cette étude avait conclu que l’absence d’une bonne pause déjeuner au cours d’une journée de travail avait un impact important sur la productivité. « Le cerveau dispose d’une énergie limitée. Une fois que cette énergie est épuisée, nous devenons moins efficaces dans tout ce que nous faisons », avait affirmé le professeur John Trougakos, qui avait coécrit l'étude.
Les conclusions de ces rapports interpellent les développeurs, car ceux-ci mènent une activité essentiellement mentale et ont tendance à accumuler plusieurs heures de travail. Un développeur avait déjà démontré à travers une analyse il y a un an, que « trop travailler était stupide » pour les développeurs, car ceux-ci, au-delà d’un certain nombre d’heures de travail, étaient susceptibles d’ajouter « plus de bugs que de nouvelles fonctionnalités. »
Source : blog DeskTime
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