Google a rendu public son premier rapport indiquant la répartition ethnique et entre les sexes. Selon le rapport, 70% de ses employés sont des hommes. L’entreprise emploie majoritairement des blancs qui représentent 61% de l’effectif total. Les asiatiques comptent pour 30%, les hispaniques 3% et les noirs 2%.
Dans les postes de direction, l’entreprise emploie 79% d’hommes. Ces postes sont constitués à 72% de blancs, 23% d’asiatiques 2% de noirs et 1% d’hispaniques. Côté technique, l’entreprise a recruté 17% de femmes. 60% de ses techniciens sont des blancs, 34% des asiatiques, 2% des hispaniques et 1% des noirs. A contrario dans les postes non-techniques, avec 48% les femmes sont presque aussi présentent que les hommes. 65% de cette catégorie d’employés est blanche, 23% asiatique, 4% hispanique et 3% noire.
Laszlo Bock, Vice-Président Senior RH chez Google, estime que « nous avons toujours été réticents à l’idée de publier des statistiques sur la diversité de notre personnel. Nous réalisons que nous avions tort et qu’il est temps d’être franc sur la question ». Par la suite il a ajouté « en d’autres termes, nous ne sommes pas où nous voudrions être en termes de diversité et il est difficile de répondre à ce genre de défi si vous n’êtes pas prêt à en discuter ouvertement et avec tous les éléments ».
Pour lui, les efforts consentis par Google, y compris la publication de ces statistiques, contribuent à faire évoluer cette situation. « Il y a des raisons qui peuvent expliquer que des entreprises comme Google peinent à recruter et retenir des femmes et des minorités (raciales) » avance-t-il avant de se baser sur des statistiques pour expliquer que « les femmes obtiennent à peine 18% des diplômes en informatique aux Etats Unis. Quant aux noirs et aux hispaniques, ils représentent moins de 10% des diplômés d’université, et obtiennent moins de 5% des diplômes avec une spécialité en sciences informatiques. ». . C’est la raison pour laquelle la compagnie a décidé d’investir dans l’éducation pour booster la diversité dans ses rangs : au programme entre autre des dons pour l’éducation des femmes en sciences informatique ou un travail main dans la main avec des universités historiquement réservées aux noires pour augmenter les présences en cours d’informatique.
D’ailleurs, pour montrer son ouverture en ce qui concerne la diversité culturelle, Google a mis en avant des sites communautaires constitués par ses propres employés à l’instar des « Gayglers », groupe constitué de Googlers homosexuels, du « Black Google Network », des « Greyglers » groupe constitué de Googlers aux cheveux grisonnants, « Google Woman in Engineering » et d’autres encore.
Il convient de préciser que Google est loin d'être le seul à faire face à ce genre de problème. Chez Amazon par exemple, seulement 18 femmes font partie du groupe des 120 managers seniors, et aucune n'est située directement en dessous de Jeff Bezos, le patron de la société. D'ailleurs, une étude de Gartner publiée il y a deux semaines fait état d'un nombre de femmes occupant un poste de DSI cantonné à 13,2% sur un échantillon de 2 339 DSI dans 77 pays, un « pourcentage relativement statique depuis déjà une décennie » regrette le cabinet.
Source : blog Google, statistiques sur la diversité chez Google, Gartner
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Google publie son premier rapport sur la diversité ethnique de ses employés
Pas assez de minorités raciales ni de femmes dans ses rangs
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Le , par Stéphane le calme
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