Pour 590 francs (environ 90 euros), les acquéreurs bénéficiaient d’un paquetage comprenant la console, un câble link pour jouer à deux, des écouteurs stéréo, quatre piles R6 pour pouvoir y jouer directement, et le jeu Tetris, concept du soviétique Alexey Pajitnov, qui est considéré aujourd’hui comme l’un des piliers de l’histoire du jeu vidéo.
Le succès ne se fait pas attendre. En France, la première année, la console se vend à 1,4 million d’exemplaires, ce qui à l’époque était un record. A ce jour, avec 118 millions d’exemplaires vendus dans le monde, la Game Boy (ses modèles Pocket, Light et Color inclus) reste la troisième console la plus vendue et la seconde console portable la plus demandée de la planète, derrière la Nintendo DS.
Parmi les jeux ayant reçu la plus forte demande figure en tête Pokémon Rouge, Vert, Bleu vendu à 31,37 millions d’exemplaires, suivi par Tetris (30,26 millions d’exemplaires), Pokémon or et argent (23,10 millions d’exemplaires), Super Mario Land (18,14 millions d’exemplaires) et Pokémon jaune (14,64 millions d’exemplaires). Sur les 100 jeux les plus vendus de l’histoire, 61 ont été édités par Nintendo.
Sous le capot, la Game Boy embarquait un processeur principal custom 8-bit Sharp x80 cadencé à 4,194304 MHz, une RAM de 8 Kio, un affichage 160×144 en 4 nuances de gris, jusqu'à 40 sprites simultanément (8×8 ou 8×16).
Source : Ventes Nintendo (au format PDF), ventes des jeux de Game Boy, caractéristiques techniques (au format PDF)
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