Après l’annonce mercredi soir de la sortie de Visual Studio 2013 et de TFS 2013, Microsoft France est revenu plus en détail sur les principales avancées de ses deux outils.
En plus d’une version hébergée de l’EDI, disponible dans Azure (Visual Studio Online, complété par un ensemble de services en preview orientés développement Web - nom de code « Monaco »), dix nouveautés ressortent du lot. Retour en image sur chacune de ces avancées avec Sébastien Cantini, Spécialiste Technique Visual Studio chez Microsoft France.
En plus d’une version hébergée de l’EDI, disponible dans Azure (Visual Studio Online, complété par un ensemble de services en preview orientés développement Web - nom de code « Monaco »), dix nouveautés ressortent du lot. Retour en image sur chacune de ces avancées avec Sébastien Cantini, Spécialiste Technique Visual Studio chez Microsoft France.
Code Lens : un « indicateur en affichage tête haute » (sic). Autrement dit, des informations qui s’affichent directement dans le code.
Comme par exemple l’exécution des tests unitaires associés à une classe (et si tout est ok ou pas). Si un problème est identifié, Code Lens permet également d’accéder au test unitaire en cause.
Autre exemple d’informations : l’affichage de toutes les références à une méthode, qui a modifié quoi, ou la revue de code associée à une méthode ou à une classe. Toutes ces informations sont mises à jour en temps réel.
Peak Definition : « c’est une petite nouveauté mais super importante et très demandée », commente Sébastien Cantini. Concrètement, et dans le même esprit que Code Lens, il s’agit d’afficher directement les informations d'une méthode (définition, ou class, pourquoi telle signature, etc.) dans le code. A la différence de « Go To Definition » qui obligeait à sortir du code.
Browser Link : qui permet de voir - en mode débogue - dans plusieurs navigateurs en même temps (IE, Chrome, Firefox, etc.) le résultat d’un développement.
Le Hub Performance et Diagnostics : qui, comme son nom l’indique, centralise toutes les analyses de profilage et de performances (consommation électrique, etc.). « Le but est de simplifier la mise à disposition de l’info », dixit Sébastien Cantini.
Cloud Business App dans Office 365 : Visual Studio 2013 propose de nouveaux modèles de projets pour développer des applications métiers qui s’appuient sur Office 365.
Xamarin : l’outil de développement d’applications mobiles multiplateformes - conçu par le créateur de Mono (fork open-source et multiplateforme de .NET) - est désormais intégré dans Visual Studio.
« Le but est d’aider les développeurs .NET à élargir le champ de leurs applications à de nouveaux appareils, y compris ceux sous iOS et ceux sous Android », écrit Soma Somasegar, vice-président de Microsoft en charge de la Division développeurs.
L’Agile Portfolio Management : l’outil offre à présent la possibilité de hiérarchiser les backlogs. « Par exemple on peut définir une fonctionnalité et la décomposer en "user stories". Chacune sera ensuite affectée à une équipe qui gère elle-même son propre backlog », explique Sébastien Cantini.
Team Room : toujours dans TFS 2013, c’est la partie chat (filtrable par les administrateurs). Team Room permet aussi d’afficher tout ce qui se passe dans le projet (demandes, modifications, livraisons). Cet enregistrement est historisé. « Il est possible de revenir en arrière et de tout revoir si on a eu un jour d’absence », illustre le spécialiste technique Visual Studio de Microsoft.
Cloud-based Load Testing : cette nouveauté permet d’utiliser, depuis Visual Studio 2013, les ressources d’Azure pour faire des tests de charges automatisés.
« Auparavant il fallait monter des machines virtuelles ou réelles pour simuler les demandes des utilisateurs. Puis une fois fini, il fallait tout supprimer… et tout remonter plus tard si on faisait d’autres tests », analyse Sébastien Cantini.
Avec Visual Studio 2013, il est à présent possible d’accéder à un parc de machines pré-provisionnées dans Azure (par exemple pour simuler 5.000 utilisateurs pendant une heure). Ces ressources sont entièrement dédiées et sont désactivées automatiquement à la fin du test. Le paiement se fait – Cloud oblige - à l’utilisation.
XAML : IntelliSense (l’outil d’auto-complétion) devient encore plus « intelligent ». Il a été complété pour couvrir également tout ce qui concerne le Data Binding (ou le Template Binding).
Rappelons que le Binding est le processus qui lie des données entre elles, souvent un contrôle avec une ou plusieurs données sous-jacentes.
Cette amélioration d’IntelliSense « diminue les nombreux copier-collers de codes liés au binding », résume le spécialiste technique.
Pas de Roadmap. En ce qui concerne les nouveautés de Visual Studio en cours, Microsoft ne donne pas de feuille de route. Pas de date officielle pour le passage en RTM de Monaco, donc.
Ni pour l'outil d'analyse et de télémétrie Visual Studio Online Application Insight (cf. notre précédent article sur Visual Studio 2013), aujourd’hui en preview privée accessible uniquement sur inscription. Seule information donnée par Microsoft sur cette dernière : les invitations sont déjà épuisées.
Pour aller plus loin
Visual Studio 2013
Visual Studio en ligne