Mise à jour du 26/09/2013
Quatre sénateurs américains, Ron Wyden (Démocrate Oregon ), Mark Udall (Démocrate Colorado), Richard Blumenthal (Démocrate Connecticut) et Rand Paul (Républicain Kentucky), ont décidé d'introduire une législation qui abolirait les enregistrements téléphoniques des Américains. Dans un communiqué de presse, le bureau du sénateur Wyden déclare vouloir modifier le Foreign Intelligence Surveillance Act pour « arrêter les surveillances domestiques et autres intrusions injustifiées sur les droits constitutionnels américains ».
Pendant une conférence de presse, le sénateur a expliqué la nécessité de ces réformes depuis les indiscrétions de l'ancien contractuel de la NSA Edward Snowden, qui a provoqué un changement de l'opinion publique.
En plus de l'interdiction de la collecte des données en vrac des Américains, ceux qui ont été affectés par les programmes d'écoute pourront entamer des procédures judiciaires pour réclamer des dommages et intérêts. Les entreprises ont elles aussi le droit d'être plus transparentes quant à leur degré de coopération avec les programmes de surveillance gouvernementaux.
Pour le patron de la NSA, le Général Keith Alexander, les révélations sur ces programmes de surveillance par l'ancien consultant Edward Snowden, ont été « dramatisées et exacerbées dans la plupart des médias ».
« Ce qui a été mis en avant dans la plupart des médias, c'est que nous écoutons vos conversations, que nous lisons vos e-mails. Ce n'est pas vrai. Nous savons que notre travail est de défendre ce pays. C'est une mission noble. L'avenir de ce pays dépend de notre capacité à nous défendre contre les attaques informatiques et les menaces terroristes, et nous avons besoin d'outils pour le faire » a-t-il expliqué hier lors du Billington Cybersecurity Summit.
Le fait qu'il y ait eu peu d'attentats aux États-Unis après le 11 septembre 2001 « n'est pas un hasard » ; plus de 50 menaces terroristes dans le monde ont été contrecarrées grâce aux renseignements recueillis à l'aide des programmes de surveillance, affirme-t-il.
Concernant Edward Snowden qu'il s'est bien gardé de nommer explicitement, il a affirmé : « Nous lui avons fait confiance et il a trahi notre confiance. Cela n'arrivera plus. Cela n'en fait pas un héros. »
Sources : sénateur Wyden, sommet Billington Cybersecurity
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