Justin Schuh, ingénieur sécurité pour le compte de Google, explique que dès janvier 2014, les API Netscape Plugin (NPAPI) seront automatiquement bloqués à quelques exceptions près pour des raisons de sécurité. En effet, après avoir récolté et analysé de manière anonyme les données utilisateurs de Chrome, Google affirme que plus de 5 % des internautes faisaient toujours usage de six principaux plugins basés sur NPAPI. Pour permettre une transition plus souple, l'entreprise a établi une liste blanche temporaire qui se trouvera donc constituée dans l'ordre par Silverlight (sollicité par 15 % des utilisateurs Chrome le mois dernier), Unity (9.1 %), Google Earth (9.1 %), Java (8.9 % bien que ce dernier soit bloqué par défaut pour des raisons de sécurité), Google Talk (8.7 %) et enfin Facebook Video (6.0 %).
Au départ, les API Netscape Plugin avaient été développés à l'intention du navigateur Netscape mais ont très vite été implémentés par d'autres navigateurs. La raison que la compagnie avance pour justifier son initiative est que « aujourd'hui les navigateurs sont plus rapides, plus sûrs et plus performants que leurs prédécesseurs. Cependant l'architecture NPAPI date des années 90 et est devenue une des raisons principales de bogues, d'incidents de sécurité, et de complexité du code. »
Depuis hier, le Chrome Web Store n'accepte plus les applications avec des extensions contenant des plugins basés sur NPAPI et donne aux développeurs la date butoir de mai 2014 pour mettre à jour leurs projets existants basés sur NPAPI. Passé ce délai, leurs applications seront simplement enlevées du Store et des résultats de recherche de façon permanente.
Source : blog Chromium
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