IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Russie : retour à la machine à écrire pour les services secrets
Pour éviter le cyberespionnage et les fuites de données

Le , par Hinault Romaric

5PARTAGES

8  0 
Le cyberespionnage défraie depuis un certain moment l’actualité avec les révélations notamment sur le projet PRISM du gouvernement américain ou encore l’opération Tempora du Royaume-Uni.

Face à ces scandales, un service secret de la Russie envisage un retour aux vieilles méthodes.

Selon le quotidien russe Izvestia, le FSO, service de protection né de l’ancien KGB, a décidé d’acheter des machines à écrire pour l’émission des documents secrets.

Cette décision a été prise « après les scandales de WikiLeaks, les révélations de Snowden ainsi que les informations selon lesquelles le premier ministre Dmitri Medvedev avait été écouté lors d'un sommet du G20 à Londres ».


L’avantage de l’utilisation des machines à écrire est que chaque appareil dispose d’une signature qui permet de le relier aux documents qu’il a produits.

De nombreux départements critiques, y compris le ministère de la défense et les services spéciaux, n’ont jamais basculé sur les documents électroniques, selon le magazine russe.

« Du point de vue de la sécurité, toute sorte de communication électronique est vulnérable. On peut capter n’importe quelle information depuis un ordinateur, il existe des moyens de protection, mais sans garantie à 100 % de leur sûreté », a déclaré à Uzvestia, Nikolai Kovale et ancien chez du FSB (ex-KGB). « Pour garder des secrets, la méthode primitive est préférable : la main humaine avec un stylo ou la machine à écrire ».

Le FSO aurait déjà lancé un appel d’offres pour l’achat de 20 machines à écrire.

Source : The Telegraph

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ? Est-ce un moyen efficace pour être à l’abri du cyberespionnage ?

Avec la recrudescence de l’espionnage, la machine à écrire va-t-elle reprendre du service ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Nhaps
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 12:03
L'utilisation de la cryptographie et/ou de la stéganographie ne sont pas des moyens sure ? En tout cas je pensais que les services secrets utilisaient ce type de procéder.

Car après la transmission du message papier, le risque s'est d'intercepter le message en circulation, le problème reste similaire.

Je pense que quelque sois le moyen, il y a des failles, que des personnes n'hésiteront pas à exploiter.
9  0 
Avatar de Torgar
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 12:34
Miss Moneypenny va pouvoir reprendre du service elle aussi ! C'est Bond qui va être content
8  1 
Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 14:12
Citation Envoyé par Hinault Romaric Voir le message

Qu’en pensez-vous ? Est-ce un moyen efficace pour être à l’abri du cyberespionnage ?
J'en pense que c'est juste une opération de communication. Les service secrets ne communiquent pas ce genre de chose si ce n'est pour justement pour désinformer.

Citation Envoyé par Hinault Romaric Voir le message
Avec la recrudescence de l’espionnage, la machine à écrire va-t-elle reprendre du service ?
Limiter la connectivité et les possibilités des machine est en effet la meilleure façon d'éviter le piratage.
Mais on peut avoir une machine sans réseau et des capacités ultra restreintes, sans pour autant devoir en revenir à là machine à écrire.
5  0 
Avatar de Nathanael Marchand
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 12:09
Il suffit de récupérer la bande d'encre qui a été frappée par les tampons et elle contient toute la copie du message... Il ne faut pas oublier de la bruler...
6  2 
Avatar de Kazh Du
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 14:06
Qu’en pensez-vous ? Est-ce un moyen efficace pour être à l’abri du cyberespionnage ?
Heu... Que c'est absurde ? Pourquoi se priver d'un outil comme l'informatique alors que le problème ne vient pas de là ?

Comme dit précédemment, ce n'est pas le format du document mais sa transmission qui pose problème. C'est pourquoi les sociétés travaillant sur des dossiers hautement sensible (défense par exemple) travaillent sur des réseaux physiquement indépendants du web. En général, on utilise deux postes pour travailler : un connecté au web et l'autre au réseau local. Bien entendu, aucune information de l'un doit transiter dans l'autre.

Si on veut empêcher l'espionnage, il faut repenser l'utilisation des technologie, pas les bannir. Des solutions très simples peuvent être misent en place : on peut très bien imaginer la création de matériels informatiques sans aucune transmission, seul un contact directe permettrait l'échange de données. Et surtout, SURTOUT, former les abrutis d'utilisateurs !

Sans blague, certaines données espionnées révélées par Snowden concernait des écoutes téléphoniques... Les écoutes téléphoniques existent depuis que le téléphone existe ! Si les gens n'ont pas compris ça, il est impossible de s'imaginer protéger des informations. A ce train là, on peut effectivement écrire des lettres et les donner au premier coursier venu... histoire de faciliter la tâche aux espions.
4  1 
Avatar de math_lab
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 15:50
Je pense que ceux qui disent 'suffit de pas connecter au réseau' n'ont pas compris le problème. Le problème n'est pas la transmission, mais le fait que ce soit digitalisé. Tant que les documents ne sont que sous forme papier, les risques de fuites sont plus faibles (si les documents ne peuvent pas sortir du département, et que les photocopies et photos sont interdites, ça limite un peu la diffusion d'infos en masse). Alors que si c'est déjà digitalisé, il suffit d'une clé usb, disquette, cd, réseau, capture écran, etc. pour pouvoir faire des copies faciles a distribuer. Segmenter les réseaux, c'est bien, mais ça protège que contre les gens de l’extérieur, pas les gens en interne comme Snowden.
3  1 
Avatar de Kazh Du
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 16:45
Citation Envoyé par math_lab Voir le message
Je pense que ceux qui disent 'suffit de pas connecter au réseau' n'ont pas compris le problème. Le problème n'est pas la transmission, mais le fait que ce soit digitalisé. Tant que les documents ne sont que sous forme papier, les risques de fuites sont plus faibles (si les documents ne peuvent pas sortir du département, et que les photocopies et photos sont interdites, ça limite un peu la diffusion d'infos en masse). Alors que si c'est déjà digitalisé, il suffit d'une clé usb, disquette, cd, réseau, capture écran, etc. pour pouvoir faire des copies faciles a distribuer. Segmenter les réseaux, c'est bien, mais ça protège que contre les gens de l’extérieur, pas les gens en interne comme Snowden.
Si, le problème vient du réseau (téléphonique et internet) puisque tout ce "foutoir" vient de l'affaire Snowden. Pour résumer cette affaire, disont qu'il a mis en lumière (on va pas parler de révélation, l'épionnage existe depuis que les humains communiquent) le projet PRISM. D'après ses dires (toujours douter, jamais accepter ), cet outil permet de récupérer toutes les données émises et reçues par des cibles (des gens à surveiller pour x ou y raisons).

Je ne connais pas le fonctionnement du PRISM mais la version française (article du monde) permet de récupérer les entêtes des communications (qui contacte qui et comment) dans le but d'établir des liens entre les gens, afin éventuellement de mettre à jour des organisations terroristes ou criminelles. Le PRISM pourrait être plus performant, pourquoi pas avoir le contenu des messages.

Il s'agit donc bien d'un problème de transmission et non de support. Aucun agent secret (ni James Bond, ni Fox Mulder) ne s'est donné la peine d'aller sur l'ordinateur des "cibles". Ils ont juste attendu que le logiciel intercepte tout seul les messages transitant d'un appareil à un autre. Bienvenu au XXIe siècle où les espions restent tranquillement derrière leur bureau à analyser des données et à créer des logiciels d'écoute.
2  0 
Avatar de Bestel74
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 16/07/2013 à 22:55
Suis-je le seul à voir cela comme un gros TROLL bien velu de la mère Patrie ?
N'ont-ils pas perdu leur sens de l'humour ?

Car après toutes ces affaires d'espionnage, ils ne m'ont pas semblé avoir été beaucoup affecté par ceux-ci

La Russie conseillerait-elle à ses homologue de revenir aux machines à écrire, vu qu'ils ne sont pas capable de protéger leurs informations ? Moi je penche plutôt pour cette version... 20 machines à écrire = G20

Je crois que la confiance n'a jamais été aussi bas au sein de notre belle europe

Collaboration ? Haaaa non c'est fini ça
2  0 
Avatar de Gecko
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 22/07/2013 à 10:24
Bah perso je ne pense pas que ce soit la connectivité au réseau qui pose le plus gros problème.

Ce qui craint vraiment ce sont ces faits :

- Les plus gros moteurs de recherche sont Américains
- Les OS les plus utilisés sont Américains
- Les plus grandes sociétés en informatique (loisir et pro) sont Américaines
...

Bref, avant de vouloir retourner à l'âge de pierre que chaque pays lance un appel d'offre pour créer son propre OS interne qui ne soit pas basé sur les noyaux LINUX/UNIX ce sera déjà pas mal.

Ensuite le problème viens aussi du fait que les données sont cryptées pour les échanges mais pas pour le stockage, en gros si un espion vient à avoir accès à une machine pour laquelle il n'est pas censé l'avoir il lui suffit d'accéder à la session et tout le contenu lui est disponible.

Pour ce qui est des machines à écrire qui ont une typo unique, il existe les scanner et les logiciels de lecture, rien n'empêche de scanner en boucle et d'avoir un soft qui copie le contenu sur un nouveau document pour l'imprimer, c'est complètement con comme raisonnement
2  0 
Avatar de Orwel
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 15/07/2013 à 12:10
Le FSO aurait déjà lancé un appel d’offres pour l’achat de 20 machines à écrire.
Grosse main d’œuvre, ùn je me fait des illusions?

pas d'espions infiltrés, de taupes ou d'agents double.
Retour aux anciennes communications = Retour aux anciennes méthodes d'espionnage.
Je ne dis pas quelles sont abandonnées, mais elles seront de retour sur le devant de la scène.

Qu’en pensez-vous ? Est-ce un moyen efficace pour être à l’abri du cyberespionnage ?
Et il transite comment le document? Un espion, une photocopieuse est c'est plié. Rien ne vaut un document informatique crypté selon une méthode développer en interne.
Puis on déconnecte les services critiques d'internet, comme pour les centrale nucléaires d'un certain pays. Cela revient au même, non?

Avec la recrudescence de l’espionnage, la machine à écrire va-t-elle reprendre du service ?
"...achat de 20 machines à écrire."
Je n'ai pas connue cet instrument, donc je ne serai jurer si on peut remplacer un ordinateur par une machine à écrire pour de la paperasse. C'est la secrétaire qui va être contente
1  0