Le climat des rapports Chine États-Unis est très agité ces derniers temps. Après un rapport chargé de la firme de sécurité Mandiant pointant clairement la Chine comme responsable de la vague d'espionnage industriel frappant les États-Unis, c'est au tour du Pentagone de porter les accusations.Dans un rapport adressé au congrès américain, le Pentagone accuse la Chine d'user du cyberespionnage comme vecteur de modernisation de son armée.
Par la voix de son porte parole George Little, le Pentagone qualifie d'exagéré un article publié dans le Washington Post. Ledit article stipulait que des hackers chinois avaient fait main basse sur des rapports de conception d'une douzaine d'armes de conception américaine, à savoir les avions de chasse F/A 18 et F-35, l'hélicoptère « Black Hawk », l'avion de transport hybride V-22 Osprey, ainsi que les systèmes avancés des missiles « Patriot » et de défense antimissile balistique de la marine. « Nous avons pleinement confiance dans notre plateforme d'armement. Les suggestions qui feraient croire que des cyberintrusions auraient pu nous ébranler sont fausses » dira Little.
Cependant, bien que le gouvernement chinois nie son implication dans les campagnes organisées de cyberespionnage auxquelles les américains font face aujourd'hui, le président Barack Obama devra rencontrer son homologue Xi Jipin la semaine prochaine pour une discussion sur le sujet épineux de la cybersécurité.
Par ailleurs, les États-Unis ne sont pas la seule nation à être touchée par le phénomène de cyberespionnage. La télévision australienne ABC rapporte que des plans du niveau supérieur d'un des quartiers généraux de l'équivalent australien de la CIA ont été volés. Une fois de plus la Chine est pointée du doigt.
Source : Reuters
Et vous ?
Ces assauts continus des chinois ne pourraient-ils pas justifier l'emploi de malwares comme armes ? 
Envoyé par eclesia
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