Chaque année, Coverity réunit des millions de lignes de code de l’open source et, utilisant les mêmes technologies qu’elle utilise pour ses entreprises clients, elle analyse les lignes de code pour générer des données sur les densités défectueuses.
La « norme acceptée de l’industrie » pour les défauts est de 1,0 ce qui représente un défaut toutes les 1 000 lignes de code.
Les 7,6 millions de lignes de code de Linux 3.8 ont une densité de défaut de 0,59. Une évolution si on compare le résultat obtenu en 2012 (7,4 millions de lignes de code pour une densité de 0,66) et en 2011 (6,8 millions de lignes de code pour une densité de 0,62).
Côté code propriétaire, Coverity utilise un échantillon anonyme de ses 300 clients pour obtenir une densité des défauts. Il apparaît que la densité moyenne des défauts des codes propriétaires est de 0,68 alors que celle des codes open source est de 0,69.
En général donc, la qualité du code open source et celle du code propriétaire se valent.
Cette année Coverity a fait une distinction entre les petits projets (entre 500 000 et un million de lignes de code) et les grands (plus d’un million de lignes de code).
La densité des défauts des codes propriétaires se situait à 0,98 pour les petits projets et chutait à 0,66 pour les grands.
Le phénomène inverse a été observé chez les codes open source qui se situaient à 0,44 pour les petits projets et, une fois passée la ligne du million de lignes de code, atteignait les 0,75.
Source : Coverity
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Est-ce à dire que l’open source devrait être privilégié pour mener à bien les petits projets ?
Trouvez-vous que le code open source soit meilleur que le code propriétaire ?
Le code Linux « référence de qualité » selon Coverity
La qualité du code open source presque équivalente à celle du code propriétaire
Le code Linux « référence de qualité » selon Coverity
La qualité du code open source presque équivalente à celle du code propriétaire
Le , par Stéphane le calme
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