Depuis hier, un autre signe va dans le même sens.
Alors que l’administration américaine avait décidé de s’ouvrir à l’iPhone au détriment des seuls BlackBerry (souvenez-vous, la marque était, par exemple, la préférée de Barack Obama lors de sa première élection), voilà que la nouvelle version de l’OS et ses fonctionnalités de sécurisation avancée (comme les deux sessions entièrement séparées et hermétiques pour les usages pro d’un côté et perso de l’autre) semblent séduire à nouveau les agences gouvernementales du pays.
La U.S. Immigration and Customs Enforcement a ainsi fait savoir qu’elle allait lancer un programme pilote autour de BB10 et de son complément côté serveur/administration BlackBerry Enterprise Service 10. En octobre, cette même agence avait fait le choix d’Apple. Elle assure aujourd’hui qu’elle n’a l’intention d’écarter aucune plateforme.
BlackBerry Balance dans BB10, deux sessions
entièrement hermétiques et chiffrées
RIM de son côté se félicite de cette décision et fait savoir qu’il a conçu son nouvel OS, dès le départ, avec en tête les impératifs de sécurité des administrations les plus critiques. En témoigne, par exemple, une certification reçue le mois dernier (la FIPS 140-2, ou Federal Information Processing Standard) qui atteste que les données du téléphone sont entièrement chiffrées.
Pour le développement, rappelons que le SDK pour BB10 est officiellement sorti cette semaine. Rappelons également que la plateforme joue la carte de l’ouverture et de la diversité des langages puisqu’il est possible de réaliser des applications en C, C++, Java, HTML 5, JavaScript, CSS, avec AIR… et même de porter simplement des créations Android grâce à l’Android Runtine. Sans oublier, bien sûr, Qt, une technologie très populaire au sein des équipes techniques de Research In Motion.
Alors, 2013 ? Année BlackBerry ?
Source : RIM sur sa certification FIPS, et sur la ICE