Une offre qui a pour particularité de ne pas mutualiser les ressources des serveurs, mais qui dédie chaque serveur physique à un client.
Le but pour les éditeurs et les développeurs est de disposer d’un environnement dans lequel ils peuvent migrer leurs logiciels et les proposer en mode SaaS. « Au lieu d’installer le logiciel chez le client final, l’éditeur l’intègre dans une machine virtuelle (VM) et peut mettre l’ensemble à disposition de son client, via Internet », explique un porte-parole de la société.
Centre de données d'OVH, photo OVH
Avec ce Private Cloud, OVH vise clairement les AWS, Google Apps for Business et autre Windows Azure. Le but est également de compléter son offre et de s’imposer sur le haut de gamme des serveurs et de la virtualisation.
Une stratégie qui se retrouve également dans le calcul haute performance (HPC) que l’hébergeur proposera – toujours en mode Cloud – d’ici la fin de l’année grâce au rachat de la société française spécialisée dans la simulation numérique Oxalya.
Cette nouvelle offre de HPC hébergée s’adressera principalement aux bureaux d’études et aux services de R&D « qui réclament une puissance de calcul, urgente et ponctuelle, sans avoir à investir dans des fermes de serveurs, précise OVH. Les clients pourront louer un super-calculateur à l’heure ou à la semaine ».
En 2011, le marché des serveurs de calcul haute performance (HPC) était évalué à plus de 10 milliards de dollars par an avec un taux de croissance annuel entre 5 et 10%. Pour OVH, cette intégration, « la première du groupe », précise-t-il, est l’occasion de trouver un relais de croissance à très fort potentiel à l’heure où d’autres offres – abonnement Internet sans télévision ni modem pour les particuliers par exemple – n’ont pas trouvé leur public.
Source : OVH