Bing Maps, de Microsoft, vient d'enrichir ses rendus dit « Bird's Eye » avec la couverture de nouveaux lieux (à Tokyo, New-York, etc.).
Le « Bird's Eye » (ou « vue d’oiseau ») est une vue de type satellite, mais à 45 degrés. Elle est principalement réalisée à partir d’images prises par des avions volant à basse altitude. L’avantage est de fournir au visiteur des images plus précises avec une meilleure définition.
Chutes du Niagara en « Bird's Eye » dans Bing Maps
Microsoft a annoncé aujourd’hui que 230.000 km² de territoire supplémentaires étaient couverts avec ces images. Google avait fait ce même type de mise à jour en mai avec de nouvelles vues aériennes à 45 degrés disponibles pour 19 villes dans le monde.
Contrairement aux vues satellites (dont le but est de couvrir la planète entière), ces vues se concentrent sur certains lieux, notamment les plus touristiques (Manhattan, Paris, Rome, Londres, etc.).
Couverture mondiale actuelle des vues en « Bird Eye » de Bing Maps
Ces 1,1 millions de nouveaux fichiers de Microsoft représentent environ 215 terabytes de données. La conséquence directe pour les développeurs est évidemment un enrichissement du rendu des applications qui utilisent l’API de Bing Maps.
Une concurrence accrue
Apple a lui aussi décidé de se lancer dans la compétition. Lassée de devoir verser une redevance pour intégrer les Google Maps à ses terminaux mobiles, l’entreprise a racheté la société C3 Technologies pour fournir ses propres cartes en 3D dès iOS 6.
Un chemin qu'a déjà pris Nokia avec ses très performantes Nokia Maps qui seront proposées en natif dans Windows Phone 8.
Autre compétiteur, la carte open-source et collaborative d'OpenStreetMaps s’est imposée comme une alternative pérenne. Pendant la phase de transition qui l’amènera à utiliser sa solution maison, Apple a d’ailleurs choisi ce « Wikipedia des cartes » pour la géolocalisation dans son logiciel iPhoto. Wikipedia justement, utilise également ce service pour ses applications mobiles.
De son côté, face à cette montée en puissance des alternatives, le leader Google Maps joue de nombreuses cartes simultanément comme celles du mode hors-ligne, de l’analytics, de la météo, d’une couverture étendue de StreetView (Antarctique, Parcs Naturels, des « Merveilles du Monde » comme Pompéi ou Stonehenge, etc.), et – en complément de la cartographie – celle de la modélisation 3D de monuments historiques dans Google Earth (comme le château de Versailles).
Microsoft et Google s’affrontent également de manière grandissante dans un domaine de plus en plus stratégique pour les deux éditeurs : celui de la cartographie des services de proximité et des lieux fermés que sont les centres commerciaux.
Une concurrence absolument tout terrain, donc.
Source : Microsoft
Et vous ?
Quel service de cartographie préférez-vous en tant que développeur ? Et en tant qu'utilisateur ?