« Simplicité, ouverture, flexibilité ». Jérôme Trédan, directeur des Produits Serveurs et Plateformes de Cloud Computing chez Microsoft, résume en trois mots la nouvelle version de Windows Azure, la plateforme Cloud de Microsoft, qui vient d’être rendue publique ce matin à minuit quinze, heure de Paris.
Comme nous le soulignions hier, c’est la dimension IaaS qui suscite le plus d’enthousiasme en interne autour de cette « Spring Release ». Cette Infrastructure à la demande s’illustre dans la possibilité de créer, en quelques clics, des machines virtuelles persistantes, sous Windows ou sous Linux.
Un des avantages évoqués par Julien Lesaicherre, Responsable de la plateforme Windows Azure chez Microsoft France, de ce nouveau service phare est de pouvoir y faire tourner, en mode hébergé, des applications déjà développées – pas spécialement conçues pour le Cloud et quelquefois mal documentées – sans avoir à les recoder. Le tout en quelques clics seulement.
Simplicité
« En quelques clics ». L’expression a été martelée par les deux responsables français de la plateforme lors du lancement du nouveau Windows Azure.
« Créer une machine virtuelle, une base de données hébergée, un site avec Sharepoint, un site avec un CMS ou un espace de stockage, tout cela se fait en moins d’une minute », assurent les deux porte-paroles. « L’utilisateur est guidé, étape par étape ». Le but de cette nouvelle version était de faire simple et facile. « Nous souhaitions vraiment démocratiser l’accès au Cloud public ».
Ouverture
Pour le démocratiser, Microsoft a répondu (une fois de plus) aux critiques sur l’ouverture.
Signe des temps, le portail Web de Windows Azure abandonne totalement Silverlight, technologie propriétaire maison concurrente du Flash, pour être entièrement refondu en HTML5. Résultat, l’outil devient accessible sans aucune restriction aux développeurs sous Mac OS et sous Linux.
Dans les technologies supportées par Azure, l’ouverture est également de mise. La plateforme ne concernait pas que l’univers .NET (Java, Ruby, PHP, Python y avaient déjà leur place). Mais avec cette « version de printemps », Windows Azure va encore plus loin.
« Venez comme vous êtes ! », invite Jérôme Trédan. MySQL, Frameworks open-sources, machines virtuelles sous Linux, amélioration des SDK pour Python et Java, supportd e Hadoop pour le Big Data : autant de signes – fortement – soulignés par Microsoft pour bien montrer qu’Azure s’adresse certes aux développeurs .NET mais pas qu’à eux.
Flexibilité
Microsoft n’a plus peur de la concurrence. Et ses représentants ne se gênent plus pour citer les noms des compétiteurs.
« Nous n’avons pas la vision d’un Cloud uniquement public comme l’ont Salesforce, Google ou Amazon », lance Jérôme Trédan. Et pour cause, Microsoft propose deux plateformes pour trois types d’applications : Cloud privé (avec des outils comme SQL Server, System Center, Windows Server, Hyper-V, etc.), Cloud public (Windows Azure) et, en mélangeant les deux, Cloud hybride.
« L’utilisateur a le choix », conclut Julien Lesaicherre. Des informations sont – trop – sensibles ? Qu’à cela ne tienne, Microsoft propose à l’entreprise de les garder sur ses serveurs. Tandis que tout le reste peut être mis sur Azure.
« Les machines virtuelles permettent de porter une application du privé au public de manière encore plus simple », ajoute pour sa part Jérôme Trédan, qui cite également la gestion unique des identités avec Active Directory pour illustrer cette flexibilité accrue.
Flexibilité toujours, Azure veut se démarquer de la concurrence en donnant la maîtrise du stockage aux utilisateurs. « Je choisis le lieu où sont stockées mes données, et Microsoft s’engage à ce qu’elles n’en sortent pas », précise Julien Lesaicherre.
La réplication des données peut aussi être contrôlée selon la volonté du client : géo-réplication (dans la zone, Europe par exemple) ou réplication locale (dans le même data-center).
Des tarifs en baisse
« Transparence » pourrait être le quatrième mot clef de cette nouvelle version d’Azure. Car si Microsoft revendique des prix à la baisse, liés à la montée en puissance de la plateforme et des économies d’échelle de plus en plus importantes, force est de constater que la tarification – sur mesure - reste complexe.
Conscient de ce désavantage, Microsoft a ajouté une rubrique au nouveau portail de la « Spring Release » qui détaille entièrement les prix sous la forme d’un simulateur.
A noter qu’actuellement Microsoft offre 10 instances Web partagées gratuitement pour la version d'évaluation technique d’Azure. Et qu’une version d'évaluation de 90 jours est toujours disponible.
De quoi convaincre les utilisateurs des plateformes d'Amazon et de Google App Engine de migrer ? L'avenir le dira.
Source : Conférence de presse, 08/06/2012
Et aussi :
Tester la version d’évaluation de 90 jours à Windows Azure
Microsoft organise le 20 Juin un évènement, le Windows Azure DevCamp Paris, avec des développeurs venus spécialement des Etats-Unis pour former les participants.
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Le , par Gordon Fowler
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