De nombreuses entreprises utilisent des composants et des bibliothèques open source contenant des vulnérabilités pour la conception de leurs applications, selon un rapport mené conjointement par l’éditeur de logiciels Sonatype et la firme de sécurité Aspect Security.
L’entreprise Sonatype fournit un gestionnaire de version centralisé, hébergé pour plus de 300 000 bibliothèques qui sont téléchargées pour des applications ou des solutions open source. Près de 4 milliards de requêtes sont effectuées par an sur ces composants.
Le rapport basé sur 31 bibliothèques populaires téléchargées au cours des 12 derniers mois a révélé que plus d’un tiers des 1 261 versions de ces composants avaient des vulnérabilités connues.
Ces vulnérabilités sont couramment ignorées par les développeurs, surtout qu’il manque un système d’alerte sur les failles et les patchs. « 80% du code dans les applications de nos jours provient des bibliothèques. Le risque de vulnérabilité dans ces composants est largement ignoré et sous-estimé » explique Jeff Williams, directeur de recherche pour Aspect Security.
Les bibliothèques vulnérables les plus téléchargées sont entre autres Google Web Toolkit, Apache Xerces, Spring MVC et Struts 1.x.
Les types de vulnérabilités découvertes dans les bibliothèques open source sont très variables, allant des failles pouvant permettre l’exécution du code arbitraire, aux failles pouvant compromettre les données et permettre à un pirate distant d’accéder à celles-ci.
Ce rapport est à prendre néanmoins avec modération, car une étude publiée par Coverity le mois dernier révélait que le code source des applications open source était d’une qualité égale, voire meilleure que celle des applications propriétaires.
Source : Le rapport téléchargeable après inscription
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Plus d'un tiers des bibliothèques open source ont des vulnérabilités connues
80% du code des applications repose sur celles-ci
Plus d'un tiers des bibliothèques open source ont des vulnérabilités connues
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Le , par Hinault Romaric
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