À la une de cette nouvelle version centrée sur les performances, Red Hat évoque des améliorations significatives en matière de haute disponibilité, stockage, gestion des ressources pour les systèmes virtualisés, gestion de l'identité et intégration avec VMWare, SAP et Microsoft Active Directory.
Une longue série d'améliorations du noyau Linux et de sa machine virtuelle KVM permettent d'optimiser la distribution des ressources sur les systèmes virtualisés.
Avec les « cgroup », il devient facile de leur fixer des plafonds en consommation CPU, mémoire et bande passante. Les fournisseurs de services hébergés en environnements multitenants peuvent fixer de telles limites aux applications et processus métiers en plus des machines virtuelles, explique en substance Red Hat.
À son tour, RHEL 6.2 virtualisée sous VMWare permet aux applications de tirer parti d'Add-On de haute disponibilité en cluster. Cette version supporte aussi le système de fichier GF32, optimisé pour les serveurs en grappe.
Pour ce qui est du stockage et de la gestion des fichiers, RHEL 6.2 intègre un support complet des extensions iSCSI pour le RDMA. Ce protocole offre un accès direct à la mémoire d'un autre ordinateur sans passer par le système d'exploitation.
RHEL 6.2 supporte en bêta Parallel NFS (pNFS), une extension du système de fichiers en réseau NFS promettant des taux de transferts nettement supérieurs.
La gestion de l'identité sur cette version promet de « réduire les frais tout en augmentant l'interopérabilité ». Des outils permettent d'installer, configurer et gérer rapidement les authentifications et autorisations serveur dans les environnements Linux et avec Microsoft Active Directory.
La liste complète de toutes les nouveautés de cette version est disponible sur le document Quoi de neuf dans RHEL 6.2 (PDF, anglais).
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