Mise à jour du 25/06/12
Depuis que Google a décidé de rendre payant l’API de son service de cartographie, plusieurs migrations ont été constatées vers le service concurrent – et open-source – OpenStreetMap : Foursquare, Apple et Wikipedia en tête.
Même si seuls 0.35 % des sites qui utilisent les Google Maps dépassent les seuils de l’usage gratuit et même si ces trois exemples ne sont pas exclusivement liés à ce passage au payant, Google y a certainement vu un signe à prendre en considération.
Résultat, les prix de l’API ont été drastiquement revus à la baisse. Les 1.000 requêtes au-delà du seuil quotidien gratuit autorisé (25.000) passent de 4$ à 0.5$.
La facturation ne sera par ailleurs appliquée qu’aux sites qui dépassent pendant 90 jours cette limite de 25.000 par jour. Dans ce cas, les équipes commerciales promettent également de rentrer en contact avec les développeurs et les webmestres pour « discuter des options possibles ».
Autre barrière levée par Google, la distinction entre cartes personnalisées (« styled maps ») et non personnalisées. Les premières avaient un usage gratuit plus limité que les deuxièmes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Google rappelle enfin que les associations à but non lucratif ne sont pas concernées par le passage au payant des Google Maps et qu’à l’opposé, les très gros utilisateurs du service ont intérêt à passer à la version pro (Google Maps API for Business).
Pour mémoire, Google avait récemment ajouté la météo et la couverture nuageuse à son API, et a sorti Analytics for Google Maps, un nouveau service pour analyser les interactions des utilisateurs avec les cartes.
Analytics for Google Maps
De quoi contrer OpenStreetMap ?
Source : Google
Et aussi :
La Google APIs console pour suivre le nombre de requêtes envoyées par vos projets à Google Maps
MAJ de Gordon Fowler
Maps API payante : Google s'explique
Environ un site sur 300 sera concerné après 90 jours consécutifs de dépassement de quota
Mise à jour du 25 novembre 2011
Google entend facturer aux sites le surplus d'utilisation de l'API Google Maps (lire ci-devant). Son annonce laissait toutefois plusieurs zones d'ombre que nos lecteurs n'ont pas manqué de signaler.
Un nouveau billet du blog Geo Developers vient apporter quelques clarifications, avec quelques informations clés :
Des sites peuvent dépasser épisodiquement les 25 000 chargements de cartes quotidien sans être concernés par le paiement. Ils doivent en quelque sorte confirmer leur popularité en dépassant ce plafond pendant 90 jours d’affilée.
Ce n'est qu'à ce moment que la facturation commence, épargnant ainsi les sites qui « peuvent occasionnellement connaître des pics de trafic », comme des sites illustrant un scoop avec des cartes, explique Thor Mitchell, Product Manager, Google Maps API.
Les sites à but non lucratif ne seront pas non plus facturés, tout comme ceux provenant de pays ne supportant pas la solution de paiement Google Checkout (bientôt intégrée à Google Wallet). Les sites de la fondation Wikimedia (entre autres) pourraient donc être épargnés.
Ainsi, Google estime qu'environ un seul site sur 300 utilisant Google Maps API sera concerné (0.35 %).
Pour mesurer l'utilisation de ses applications, Google vient d'intégrer les versions 2 et 3 de Maps API (mais pas encore la v3 Styled) avec Google APIs Console, un tableau de bord centralisé.
Les développeurs devront ajuster leurs applications pour inclure à l'URL de chargement de l'API une clé pour navigateur générée dans l'APIs Console.
Les applications sont délimitées par domaine, mais les développeurs peuvent utiliser plusieurs clés d'API pour une même application diffusée sur plusieurs domaines (miroirs ou le même site disponible sur .com et .net par exemple)
Seuls les chargements de l'API JavaScript sont comptabilisés (une seule fois par page), indépendamment des manipulations des cartes.
Sources :
Le blog Google Geo Developers
FAQ de Google Maps
Maps API : Google fait désormais payer le chargement des cartes
4$ par 1000 requêtes au-delà d'un plafond de gratuité
Les développeurs et propriétaires d'applications utilisant l'API de Google Maps devront débourser 4 dollars pour chaque paquet de mille requêtes, au-delà d'un quota quotidien gratuit.
Google vient d'annoncer l'entrée en vigueur de ce nouveau modèle, fixé dès avril dernier lors d'une mise à jour des termes d'utilisation du service.
Précisons-le d'emblée, cette nouvelle ne concerne pas les requêtes de géocoding (déjà limitées, pour obtenir une adresse à partir de coordonnées GPS par exemple), mais bel et bien des chargements de cartes.
25000 chargements quotidiens représentent le nouveau plafond de gratuité pour les cartes de base, qui se retrouve divisé par 10 en cas d'utilisation de cartes personnalisées (« Styled maps »).
Le compteur sera incrémenté chaque fois qu'un utilisateur accède à une page ou à l'écran d'une application qui charge une carte, peu importe en suite le nombre de manipulations qu'il en fait.
Google rassure : les cartes ne disparaîtront pas d'aussitôt pour les sites dépassant la limitation, « nous comprenons que les développeurs aient besoin de temps pour réévaluer leur usage, déterminer s'ils sont affectés, et agir si nécessaire », déclare Thor Mitchell, chef de produit Google Maps API, qui évoque trois options :
Les développeurs pourront tout d'abord essayer de réduire la consommation de leurs sites. De nombreuses pages incorporent en effet des cartes plus esthétiques que fonctionnelles. Un luxe dont de nombreux développeurs s'en passeront dans les mois à venir.
Elles pourront être suppléées par des cartes statiques, mais une limitation identique concerne aussi ces dernières.
Le cas échéant, une deuxième option, qui n'en est clairement pas une : payer l'excès d'utilisation, ou opter pour une licence Premium à partir de 10 000 dollars par an. Un coût toujours proportionnel aux nombres de requêtes.
Une solution de contournement existe et permet de charger des cartes Google Maps, sans aucune limite, mais sans passer par l'API JavaScript (l’API Flash a été récemment abandonnée).
Pour les utilisations simples, ces cartes peuvent être obtenues en copiant directement un lien (ou code HTML) à partir du site Google Maps.
Des librairies sont disponibles pour les différents langages afin de construire les URL kilométriques pour des utilisations à peine plus avancées.
Source : blog officiel, détails
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle limitation ? Raisonnable, excessive ou une traitrise de la part de Google ?
Maps API : Google fait payer le chargement des cartes
4$ par 1000 requêtes au-delà d'un plafond de gratuité
Maps API : Google fait payer le chargement des cartes
4$ par 1000 requêtes au-delà d'un plafond de gratuité
Le , par Idelways
Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !