Eric Schmidt, l'ex-président de Google (toujours dans la société), ne peut s'en empêcher : il aime les déclarations polémiques sur la vie privée comme son désormais célèbre « seuls ceux qui ont des choses à cacher posent la question de la confidentialité des services de Google ».
Dans un portrait qui lui est consacré dans le London Evening Standard, Eric Schmidt revient notamment sur les préoccupations des utilisateurs des technologies de Google qui souhaitent préserver leur vie privée.
D'après lui, ce sont des questions que se posent les « élites » et pas « l'homme de la rue » (« common man »).
Veut-il dire par là que l'homme de la rue est plus sensé, plus technophile, que les élites ? Ou que l'homme de la rue étant (supposément) moins informé, on peut lui vendre un produit dans n'importe quelle condition ?
La pensée d'Eric Schmidt n'est pas très claire sur ce point. En revanche, elle l'est lorsqu'il s'agit de lier des recherches à des IP et de garder l'information pendant 12 à 18 mois.
« La plus en plus ''interconnectivité'' des technologies de l'information signifie que de plus en plus de données vont être enregistrées. Sur ce point, il n'y a pas de réponse philosophique parfaite, il n'y a que des compromis pragmatiques », explique-t-il dans le journal anglais. Et de confirmer que pour Google le compromis consiste à anonymiser les recherches après au minimum un an.
« Pourquoi attendre un an ?», demandent les membres d'associations de défenses de consommateurs (de toutes catégories sociales) qui ont diffusé cette vidéo parodique en septembre dernier, sur Time Square, en plein cœur de New-York.
Certainement des militants d'une élite pleine de secrets inavouables.
Source : London Evening Standard
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle déclaration : ambiguë, choquante, parfaitement normale ?
Seule « l'élite » se pose la question du respect de la vie privée, pas « l'homme de la rue »
D'après l'ancien président de Google Eric Schmidt
Seule « l'élite » se pose la question du respect de la vie privée, pas « l'homme de la rue »
D'après l'ancien président de Google Eric Schmidt
Le , par Gordon Fowler
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