Chrome OS et les Chromebooks arrivent en France le 15 juin
Google ne prendra que 5% du prix des applications payantes développées pour sa plate-forme
Comme prévu, la deuxième journée du Google I/O, la conférence de Google pour les développeurs, a été dédiée à Chrome et à Chrome OS.
Et aux « Chromebooks ».
Par la voix de Sundar Pichai, senior vice-président en charge de Chrome, Google a en effet révélé que son OS orienté Cloud était quasiment finalisé et que les premiers appareils sous Chrome OS seraient distribués à partir du 15 juin.
Les deux premiers constructeurs de ce qu'il faut désormais appeler des « Chromebooks » sont Samsung et Acer.
Ces PC d'un nouveau genre (rien en local, tout dans le Cloud) seront commercialisés dans 7 pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Hollande, Espagne et Italie) via Amazon. Il en coûtera 499 $ pour le modèle de Samsung et 349 $ pour celui de Acer. Tous les deux tournent avec un processeur Intel double-coeur.
Pour les réfractaires aux ordinateurs portables, Google proposera également une « Chromebox » (de Samsung) faisant office d'unité centrale qui pourra être connectée à un écran et à un clavier.
Mais le mode de commercialisation mis en avant par Google reste bien l'abonnement mensuel. « Chromebooks to business » sera proposé, également à partir du 15 juin, à 28 $ par utilisateur et par mois pour la location du hardware et du software (en fait l'OS puisqu'il n'y a rien en local). Une formule qui permet de toujours avoir une machine récente.
Un abonnement pour les écoles et les universités sera proposé à un prix inférieur (20 $ par mois).
Avant de commercialiser ces machines, Google a amélioré plusieurs éléments de Chrome OS : meilleur gestion du trackpad, un lecteur multimédia qui fonctionne « out of the box » (sans installer le moindre codec), le support des stockages USB et des cartes SD, et surtout un gestionnaire de fichiers digne de ce nom.
A noter sur ce point que Chrome OS reste très Cloud. L'upload des fichiers (des photos vers Picasa, ou des textes vers Google Docs par exemple) est proposé pour ne rien stocker en local. L'opération se fait en un seul clic. L'API sur laquelle s'appuie cette fonctionnalité sera disponible pour les développeurs. Elle est d'ailleurs déjà implémentée par Dropbox (qui propose un service similaire).
Autre amélioration de l'OS, Google semble avoir écouté ceux qui modéraient sa vision 100% connecté. Internet n'étant pas disponible partout ni tout le temps, Gmail, Google Docs et Google Agenda seront disponibles en mode hors-ligne dès cet été (comme des centaines d'applications comme Angry Birds).
Qui dit Chrome OS dit également Chrome Web Store pour l'alimenter en applications (lire par ailleurs "Les résultats du concours de développement de Google"). A partir d'aujourd'hui, la galerie passe à la vitesse supérieure et ouvre officiellement son portail dans 41 pays.
Coté développeurs, Google a par ailleurs réservé deux belles surprises en rapport avec le Chrome Web Store.
La première concerne le paiement à l'intérieur des applications (le « in-app payment »), une manière de les monétiser sans casser l'expérience utilisateur. Cette fonctionnalité peut à présent être ajoutée avec – littéralement – deux lignes de code toutes simples :
Deuxième (très) bonne surprise, Google ne prendra qu'une commission de 5 % (95 % du prix restera donc pour le développeur). Elle est habituellement de 30% dans le secteur.
En France, un accord de distribution semble avoir été passé entre SFR et Google (si l'on en croit un des slides de la présentation passé très furtivement).
Un Google qui se félicite par ailleurs d'avoir plus que doubler le nombre d'utilisateurs de Chrome, son navigateur maison à la base de Chrome OS. Ils étaient 70 millions il y a un an.
Il sont aujourd'hui 160 millions.
Les spécificités techniques des Chromebooks
Source : Google I/O, Développezty
Chrome OS et Chromebooks arrivent en France le 15 juin
La commission de Google sur les applications payantes sera de 5%
Chrome OS et Chromebooks arrivent en France le 15 juin
La commission de Google sur les applications payantes sera de 5%
Le , par Gordon Fowler
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