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La CNIL estime que Microsoft ne doit plus gérer les données de santé des Français depuis l'invalidation de l'accord Privacy Shield
Et demande d'évaluer l'existence de fournisseurs alternatifs

Le , par Stéphane le calme

424PARTAGES

10  0 
France : le gouvernement accélère la mise en place du Health Data Hub qui vise à centraliser des données de santé,
mais la CNIL s'inquiète d'un possible transfert des données aux États-Unis

La CNIL a été saisie le 15 avril 2020 pour avis d’un projet d'arrêté complétant l’arrêté du 23 mars 2020 prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Le projet d’arrêté a pour objet, dans le contexte d’urgence lié à la gestion de la crise sanitaire actuelle :
  • une « remontée hebdomadaire » des données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), qui comptabilise les actes médicaux facturés par les hôpitaux dans un but de gestion économique et administrative des établissements. Il comprend des codes qui permettent de déterminer chaque acte médical, et donc par exemple de savoir si le patient a été en réanimation. Croisées aux données de l’Assurance-maladie, elles permettront par exemple d’évaluer la comorbidité ou les facteurs de risque ;
  • d’organiser le regroupement de certaines données à caractère personnel, comprenant des données de santé, afin de permettre leur utilisation en vue de suivre et projeter les évolutions de l’épidémie, de prévenir, de diagnostiquer et de traiter au mieux la pathologie en plus d’organiser le système de santé pour combattre l’épidémie et en atténuer les impacts. Il prévoit pour ce faire l’ajout dans l’arrêté du 23 mars 2020 d’un chapitre relatif aux mesures concernant le traitement des données à caractère personnel du système de santé.

Ainsi, le projet prévoit, à titre temporaire et dans le cadre spécifique de la gestion de l’urgence sanitaire la centralisation au sein du groupement d’intérêt public dénommé Plateforme des données de santé, prévu par l’article L. 1462-1 du code de la santé publique (également dénommé « Health Data Hub ») de données provenant de différentes sources en vue de leur mise à disposition afin de faciliter l'utilisation des données de santé pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le COVID-19.

En clair, au nom de l’état d’urgence, le gouvernement français a accéléré la mise en place du Health Data Hub, une plateforme devant centraliser des données de santé. Alors que le projet était encore en cours de déploiement, et que tous les textes d’applications ne sont pas encore prêts, le gouvernement a pris le 21 avril dernier, au nom de l’état d’urgence sanitaire, un arrêté modifiant celui du 23 mars sur l’organisation du système de santé durant l’épidémie. Il autorise le Health Data Hub, ainsi que la Caisse nationale de l’assurance-maladie (Cnam), à collecter, « aux seules fins de faciliter l’utilisation des données de santé pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le virus Covid-19 », un nombre considérable de données


Tout en reconnaissant la légitimité des objectifs poursuivis par le projet, la CNIL a tenu à rappeler, au vu de l’urgence, que, quel que soit le contexte, des garanties suffisantes au regard du respect des principes fondamentaux du droit à la protection des données à caractère personnel doivent être mises en œuvre. Ainsi, elle estime que des mesures juridiques et techniques adaptées devront être prévues afin d’assurer un haut niveau de protection des données.

Pour rappel, en mars 2018, Emmanuel Macron a émis le souhait que la France ne se disperse pas et concentre ses forces dans les domaines où elle dispose déjà d'une grande quantité de données. Raison pour laquelle il a décidé de mettre l'accent sur la santé, où l'Hexagone possède, selon lui, un avantage lié à la centralisation de ses bases de données. L'Élysée a donc annoncé la création d'un « Health Data Hub » qui « pilotera l'enrichissement continu et la valorisation du système national des données de santé, pour y inclure à terme l'ensemble des données remboursées par l'assurance-maladie, les données cliniques des hôpitaux, des données de la médecine de ville...». Il était indiqué que ces données seraient ouvertes aux acteurs de l'IA dans un cadre sécurisé et garantissant la confidentialité pour, comme l'espère Emmanuel Macron, développer des « innovations majeures », comme l'amélioration du traitement des tumeurs cancéreuses, ou la détection des arythmies cardiaques ; et permettre à l'État de faire d'importantes économies.

Observations de la CNIL

Sur la constitution d’un entrepôt de données au sein de la plateforme des données de santé

La Commission relève que la centralisation des données au sein de la Plateforme des données de santé implique la création d’un entrepôt de données de santé en vue de leur mise à disposition auprès d’autres responsables de traitements.

Sur la responsabilité de traitement

La Commission prend acte de ce que la Plateforme des données de santé et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) seront conjointement responsables des traitements décrits dans le projet. À ce titre, le projet mentionne que la Plateforme des données de santé est responsable du stockage et de la mise à disposition des données et qu’elle est autorisée à opérer des croisements de données. Le projet mentionne par ailleurs que la CNAM est responsable des opérations de pseudonymisation dans le cadre du croisement des données et peut traiter le numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques à cette fin. La Commission relève cependant que le projet prévoit que les données peuvent être traitées dans la solution technique de la Plateforme des données de santé, ainsi que dans celle de la CNAM. Il en résulte que la CNAM pourrait également être amenée à stocker et à mettre à disposition des données dans le cadre du traitement envisagé.

Sur les données dont le traitement est envisagé

Le projet dresse la liste des catégories de données susceptibles d’être transmises à la Plateforme des données de santé en vue de leur mise à disposition. La Commission relève, au-delà du caractère très générique des catégories décrites, qu’il n’est fait mention ni de la profondeur historique des données ni de leur nature exacte, notamment au regard de l’intérêt que peut présenter leur analyse dans le cadre de l’épidémie de COVID-19. À titre d’exemple, le projet mentionne, sans plus de détail, la remontée possible de données issues du SNDS ou de « données de pharmacie ». Elle rappelle qu’en application du principe de minimisation des données prévu par l’article 5-1- c du RGPD, les données devront être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au vu de la finalité poursuivie, tant s’agissant des données figurant dans l’entrepôt au sein de la Plateforme des données de santé, que des données mises à disposition pour la réalisation de traitements ultérieurs.

Sur les modalités d’information des personnes et d’exercice des droits

La Commission relève qu’en dehors de la constitution, au sein de la Plateforme des données de santé, d’un répertoire public recensant la liste et les caractéristiques de tous les projets portant sur les données de l’entrepôt, le projet ne prévoit aucune modalité d’information ou d’exercice des droits particulière quant à la constitution de l’entrepôt ou aux traitements mis en œuvre ultérieurement.


Sur les transferts de données vers des pays tiers et les divulgations non autorisées par le droit de l’Union

La Commission relève que les contrats qui lui ont été fournis ne prévoient eux-mêmes ni la localisation des données ni l’ensemble des garanties relatives aux modalités d’accès aux données par les administrateurs de l’hébergeur. Le contrat permet cependant à la Plateforme, à travers les « Conditions des services en ligne » de choisir le lieu d’hébergement des données. En outre, les informations fournies par la Plateforme des données de santé mentionnent explicitement le recours à un hébergeur certifié « hébergeur de données de santé ». A cet égard, la Commission prend acte de ce que le ministère s’est engagé à ce que la Plateforme des données de santé exige de son hébergeur que les données « au repos » soient hébergées au sein de l’Union européenne.

La Commission souligne toutefois que cette localisation ne s’applique qu’aux données « au repos », alors même que le contrat mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne dans le cadre du fonctionnement courant de la plateforme, notamment pour les opérations de maintenance ou de résolution d’incident.

À cet égard, les dispositions contractuelles de sous-traitance conclues entre la Plateforme des données de santé et le prestataire chargé de l’hébergement des données, stipulent que les données traitées peuvent être transférées vers les États-Unis pour y être stockées et traitées, ainsi que dans tout autre pays dans lequel le sous-traitant ou ses sous-traitants ultérieurs sont implantés. Ces transferts font l’objet d’un encadrement conformément au Chapitre V du RGPD, étant régis en l’espèce par des clauses contractuelles types, conformément à l’article 46-2-c de ce règlement.

La Commission rappelle, dans ce contexte, les inquiétudes soulevées à plusieurs reprises par le Comité européen de la protection des données (CEPD) concernant l’accès par les autorités des États-Unis aux données transférées aux États-Unis, plus particulièrement la collecte et l'accès aux données personnelles à des fins de sécurité nationale en vertu de l'article 702 de la loi américaine FISA et du décret (« Executive Order ») 12 333. Ces problématiques sont actuellement soumises à la Cour de justice de l’Union européenne dans le cadre d’une demande de décision préjudicielle formée par la High Court of Ireland concernant la validité de la décision 2010/87/UE, par laquelle la Commission européenne a établi des clauses contractuelles types pour certaines catégories de transferts. Un arrêt de la Cour dans cette affaire (C-311/18) est attendu dans les mois qui viennent.


La réaction de la directrice du Health Data Hub

Interrogée sur ce dernier point par Médiapart, Stéphanie Combes dément pourtant les affirmations de la CNIL. « Nous ne sommes pas alignés sur cette phrase de l’avis. Le contrat prévoit en effet que des données peuvent être transférées par l’hébergeur dans certains cas, sauf indication contraire. Or, nous avons bien spécifié que les données ne devaient pas sortir du territoire français », explique-t-elle. La CNIL aurait-elle alors mal lu le contrat ? « Je ne dis pas ça. Mais je trouve que les faits sont un peu détournés. En tout cas, nous avons bien indiqué que les données ne pourront pas être transférées. Je peux même vous dire que c’est à la page 11 du contrat ».

Peut-être encore plus inquiétant, la CNIL affirme que, même si les données stockées seront bien chiffrées « avec des algorithmes à l’état de l’art à partir de clés générées par les responsables de la plateforme...
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Avatar de olaxius
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 21/10/2020 à 9:03

En outre, une violation du règlement général sur la protection des données (RGPD) demeure dans un tel cas hypothétique, car elle supposerait que Microsoft ne soit pas en mesure de s’opposer à une éventuelle demande des autorités américaines.
Il vrai que la NSA n'a jamais obligé microsoft à avoir des backdoors dans son système d'exploitation en application de la loi fédérale.
Mais ça c'est de 2013 maintenant ce n'est plus pareil
Maintenant c'est la NSA qui averti Microsoft des failles de son OS, c'est dire si les données de santé des français sur le Health Data Hub sont bien protégées.
Le juge qui a pondu cet arrêt ne doit pas être au fait , ou ne comprend pas le monde informatique actuel ... ou alors il ne veut pas le voir ... mais ça c'est un autre débat .
12  0 
Avatar de Karadoc
Membre actif https://www.developpez.com
Le 22/10/2020 à 9:41
En tant que DPO d'un établissement public, je galère (mais genre énormément) à essayer de faire comprendre qu'il ne faut pas placer nos données chez un tiers dont la maison-mère est aux USA. Je passe pour le gros méchant qui gonfle tout le monde et freine les projets.
Et là, paf, le Conseil d'État prend une décision complètement à rebours de ce qu'il aurait dû faire. Merci le travail de sape, merci l'exemplarité...
11  1 
Avatar de i5evangelist
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 21/10/2020 à 15:24
En tant que citoyens, nous pourrions peut-être déposer une requête, alerter les médias.
(il me semble que les questions de sécurité ont un écho favorable ces temps-ci)

Il est anormal que l'argent de nos impôts parte aux US. (bon sang, nous sommes tout de même capables d'être autonome sur ce sujet, c'est fou)
6  0 
Avatar de defZero
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/11/2020 à 20:54
Chaque jour qui passe me fait me demander si la France est capable de la moindre évolution positive.
A chaque fois que des décisions sont prises, j'ai l'impression que les tenants et les aboutissants ne sont jamais compris par nos dirigeants .
C'est quand même ahurissant que nos élites sortent systématiquement des mauvaises idées ou au mieux des idées bancales.
Honnêtement, plus ça va et plus je comprend pourquoi on va droit dans le mur .
6  0 
Avatar de Galet
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 23/11/2020 à 19:01
Encore un délire de précipitation !
2021 + 2 ans => M. Veran ne sera plus en responsabilité au moment d'assumer ces décisions !
Microsoft et l'état Américain auront 2 ans pour prendre connaissance des informations (avant l'éventuel changement)...et nous revendre les statistiques établies sur nos propres données !
Bien le bonjour chez vous...
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/11/2020 à 21:17
Je suis sidéré par la connerie des gouvernants européens...

Après 2 ans, ce sera autour de qui? Amazon? Facebook? Apple? Google?

Mais oui Messieurs Dames, il y a une logique dans la connerie... C'est les GAFAM... mais à l'envers... comme toutes les idées des imbéciles qui nous gouvernent !

Le plus drôle à la vitesse où cela va... D'ici 10 ans, ce seront ces mêmes GAFAM qui auront la main mise sur les assurances maladies... Amazon a déjà annoncé démarrer des activités dans la distribution de médicaments.

Je vois déjà la scène: "Bonjour Mme Michu! Non, notre assurance "MsCare" ne désire pas vous avoir comme client parce que selon nos dossiers datant de l'an de grâce 2021 vous allez nous coûter trop cher. Essayez chez "Amazon assurance" avec un peu de chance ils auront effacé les données médicales qu'ils ont récupérées en 2023!"
4  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 23/11/2020 à 22:52
Bonsoir,

Microsoft hébergera Health Data Hub, la plateforme qui centralise les données de santé des Français, pendant deux ans au maximum d'après un courriel du ministre de la santé adressé à la CNIL .

Qu'en pensez-vous ?


Le manque vision empirique dans les politiques français (c'est le pus criant) est éffarant ! Véran ne sera plus la d'ici 2022 et son successeur aura encore une politique différente ...

Puis on parle quand même l'assurance maladie , l'un des poids lourds de la sécurité sociale française ! Celui qui arrive a avoir la main mise dessus peut techniquement détenir 97,5% des données des français (postale, telecom, mail, ...) . C'est un véritable scandale que de brader celle ci !

Citation Envoyé par Galet Voir le message
Encore un délire de précipitation !
2021 + 2 ans => M. Veran ne sera plus en responsabilité au moment d'assumer ces décisions !
Microsoft et l'état Américain auront 2 ans pour prendre connaissance des informations (avant l'éventuel changement)...et nous revendre les statistiques établies sur nos propres données !
Bien le bonjour chez vous...
C'est tout bonnement scandaleux ... Le coup pour les finances publiques aussi ... Il était impossible de faire quelque chose avec OVH ??? C'est incompréhensible comme situation

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Chaque jour qui passe me fait me demander si la France est capable de la moindre évolution positive.
Non , le bon sens et la vision à long terme se perd ... Le tout noyé par une bureaucratie omnipotente ... En France réformé rime avec régression , sens contraire et illogisme ... Pire au lieu de réformer on vient empiler une nième loi/réglementation sans pour autant supprimer la précédente qui n'est pas/plus appliqué ...

Citation Envoyé par defZero Voir le message
A chaque fois que des décisions sont prises, j'ai l'impression que les tenants et les aboutissants ne sont jamais compris par nos dirigeants .
C'est exactement cela, a chaque décision la vision sur les conséquences est toujours minorée et / ou négligée. Le résultat est simple ... une fois en place au moindre problème on s'aperçoit "qu'on aurait du" ... et il est trop tard et l'on doit redépenser encore plus d'argent qu'on a pas.

Citation Envoyé par defZero Voir le message
C'est quand même ahurissant que nos élites sortent systématiquement des mauvaises idées ou au mieux des idées bancales.
En France nos "élites" , sont des personnes plutôt orientées car "cadre". L’état d’esprit et la culture de ces personnes est aussi "un certain mépris". Seuls "eux on raison" et prenne de haut la moindre idée qui vient contre dire ce qu'ils pensent.

L'esprit de la politique en France, demande d'urgence un changement d'état d'esprit de la population ET de la classe politique. Tant qu'on continuera à raisonner de manière nombriliste , sans vision sur le moyen long terme et sans regarder ce qui se fait à l'étranger on ne s'en sortira pas ..

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Honnêtement, plus ça va et plus je comprend pourquoi on va droit dans le mur .
La Crise du covid a montré les limites du système politique français ... Une classe gouvernante qui ne sait plus diriger le pays ... Ordre, contre ordre, génération de situation absurde , ubuesque , kafkaïenne ... Bienvenue en absurdie ...

Franchement sur le plan international il y a de quoi être honteux de la France ... On en vient à sanctionner le citoyen lambda en difficulté ET qui respecte car la bureaucratie ne sait pas le mettre dans "une case". Par contre celui qui ne respecte pas ne court aucun risque .. pire encore la loi le protège même dans de nombreux exemples !

Je suis sidéré par la connerie des gouvernants européens...

Citation Envoyé par Anselme45
Après 2 ans, ce sera autour de qui? Amazon? Facebook? Apple? Google?

Mais oui Messieurs Dames, il y a une logique dans la connerie... C'est les GAFAM... mais à l'envers... comme toutes les idées des imbéciles qui nous gouvernent !
J'ai bossé en CPAM en 2015. Dans les couloirs de la sécu se trame depuis 2011/2012 un projet de concession d'une partie de l'activité de l'Assurance Maladie + MSA à Axa.

Qui est Axa ?

> premier assureurs et prévoyance européens
> l'un des learder mondiaux de l'assurance dans le monde
> Bharti est actionnaire de Axa
> Bharti est sous capitaux Indo-Chinois avec dans le même portefeuille (Vodafone,Softbank,Airtel ...)

Citation Envoyé par Anselme45
Le plus drôle à la vitesse où cela va... D'ici 10 ans, ce seront ces mêmes GAFAM qui auront la main mise sur les assurances maladies... Amazon a déjà annoncé démarrer des activités dans la distribution de médicaments.
Soit sous la coupe des GAFAM , soit sous la coupe de fond de pension US.

Citation Envoyé par Anselme45
Je vois déjà la scène: "Bonjour Mme Michu! Non, notre assurance "MsCare" ne désire pas vous avoir comme client parce que selon nos dossiers datant de l'an de grâce 2021 vous allez nous coûter trop cher. Essayez chez "Amazon assurance" avec un peu de chance ils auront effacé les données médicales qu'ils ont récupérées en 2023!"
Clairement , c'est ce qui risque d'arriver ... Légalement une assurance ou une mutuelle peut radier un assurer si celui ci coute plus que les cotisations versées ! C'est aussi valable pour les contrats collectifs ! Genre 1/2 personnes qui coutent trop cher dans la boite ou vous êtes et hop 500 / 1000 / 5000 personnes à réassurer ...

Je n'ose imaginer les situations kafkaïenne connaissant l'envers du décors de l'administration française ... un ré immatriculation obligatoire impossible ... ou comment avoir des français sans assurance "obligatoire".

Je n'ose même pas imaginer le jour ou , plusieurs millions de français seraient au pied du mur à devoir faire la queue dans les divers administrations ... a cause d'une bureaucratie excessive ! Le risque est réel et bien peu s'en inquiète ...

Pendant ce temps les GAFAM, goulument se servent ...
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Avatar de obelix67
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/10/2020 à 10:30
Oui il faut se poser la question de la sécurité de nos données, vous parlez de données anonymisées, quel candide est-vous. Nos données ne sont jamais stockées anonymement, seul les scientifiques responsables et honnêtes s'échangent des données presque anonymes.
La NSA, la CIA et autre s'intéressent à nos données personnelles et uniquement à celles-ci.
Mettez tout sur le "cloud" comme cela ils n'auront même pas besoin de voler les données, vous les leur présentez sur un plateau en argent.
Pour les grands conseillés, continuez et bientot vous ferez partie du transfer aux US....
Mais notre gouvernement n'ose pas s'opposer à un grand au vue des représailles futures, on préfère leur vendre ce qu'ils convoitent et puis on quitte le gouvernement et on laisse la m...e aux suivants.

A+
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Avatar de manuscle
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 24/10/2020 à 14:01
Et nous on nous pourri le quotidien avec les RGPD en nous imposant de stocker nos datas en France ... Quelle fumisterie!
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Avatar de vivou18
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 24/10/2020 à 19:52
les commentaires c'est bien.
lisez les CGU de votre compte Amélie. Vous découvrirez qu'en cas de piratage, le site n'est pas responsable,
Et vous êtes tenus de sécuriser vos connexions au site, c'est votre responsabilité.
Dans le même temps l'application sur téléphone est fortement conseillée.

Ah, j'oubliais si vous voulez avoir accès à votre compte, il FAUT accepter les CGU.

donc USA ou pas c'est l'aventure garantie.
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