Il est de notoriété publique que le critère le plus important pour classer les résultats de recherche par Google est le nombre de liens pointant vers une page donnée.
Chaque lien est, en quelque sorte, considéré comme un "vote" en faveur de la page ou le site en question.
Mais que se passe-t-il quand ces liens entrants viennent justement de consommateurs mécontents qui pestent un peu partout sur la toile contre un produit ou un prestataire donné ?
De la publicité négative certes, mais positive - très positive même - pour le référencement du produit en question.
Du moins jusqu'à hier.
Google vient en effet de changer officiellement son algorithme de recherche pour démêler les "votes" positifs des "votes" négatifs suite à une bien curieuse histoire publiée récemment par le très sérieux New York Times.
Tout commence avec l'histoire d'une New-yorkaise Mlle Clarabelle Rodriguez cherchait des lunettes de soleil de la marque française Lafont et des lentilles de contact. Utilisant Google, elle a alors opté pour le premier résultat de sa recherche, un site de commerce électronique dénommé DecorMyEyes.
Problème, ce site n'arrivait pas en tête des résultats par mérite, mais à cause des nombreuses plaintes publiés sur des sites, plaintes qui prévenaient que les lunettes « Lafont » vendues par DecorMyEyes étaient en fait des contre-façons.
Pour le coup Google était "un ami" de très mauvais conseil.
L'histoire dérape ensuite fortement. Clarabelle Rodriguez demande remboursement et annulation de la commande. Et entre dans un engrenage infernal avec ce e-commerçant plutôt "dangereux". Un prestataire qui a en effet refusé l'annulation et qui n'a pas hésité à la menacer de viol en cas de procédure judiciaire.
Une semaine après la publication de cette histoire, le positionnement de DecorMyEyes a chuté et Google n'a pas tardé à donner son explications.
« Nous avons été choqué de lire l'expérience terrible qu'a subi Mlle Rodriguez[...] nous avons immédiatement chargé une équipe de résoudre ce problème. L'équipe a développé un algorithme, l'a implémenté et mis en production » déclare Google sur un billet de son blog officiel.
« Je suis là pour vous apprendre qu'être mauvais [NDR: pour les consommateurs] est et sera toujours mauvais pour votre commerce sur les résultats de recherche de Google » ascène Google dans le même paragraphe.
Une histoire qui prouve cette fois, que malgré le degré de sophistication auquel est arrivé l'algorithme de Google, il reste et restera toujours perfectible.
Source : les détails de l'histoire sur The New York Times et l'explication de Google
Et vous ?
Que pensez-vous de cette histoire ?
Quelle est (techniquement parlant) la solution qui vous semble la plus efficace pour prévenir ce genre de mésaventures ?
En collaboration avec Gordon Fowler
Google modifie son algorithme pour contrer la publicité négative
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Le , par Idelways
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