Edit : lien vers le Guidelines modifié
Apple a visiblement reconsidéré sa position sur les conditions qu'il avait voulu imposer aux développeurs d'applications pour iPhone.
Ces conditions avaient fait grand bruit. Elles visaient principalement le Flash, mais en forçant les programmeurs à n'utiliser quasi exclusivement que l'objective-C, elles empêchaient également l'utilisation de technologies comme Java ou .NET (lire ci-avant).
Dans un communiqué assez court publié aujourd'hui, Apple fait machine arrière sur l'interdiction de l'utilisation de couches intermédiaires : « nous abandonnons toutes les restrictions sur les outils de développement utilisés pour créer des applications pour iOS, aussi longtemps que les applications qui en découlent ne téléchargent pas de code. Cela devrait donner aux développeurs la flexibilité qu'ils demandent, tout en préservant la sécurité dont nous avons besoin ».
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Apple semble également avoir pris en compte les critiques sur l'opacité de son système d'évaluation des applications soumises à l'AppStore.
« Nous allons publier pour la première fois un App Store Review Guidelines pour aider les développeurs à comprendre comment nous passons en revue les applications soumises. Nous espérons qu'il permettra de mieux nous comprendre et d'aider nos développeurs à créer des applications pour l'App Store qui connaitront encore plus de succès ».
Un bémol cependant, il reste encore à définir avec précision ce qu'est une « application qui ne télécharge pas de code ».
Et si ce communiqué sera suffisant pour donner satisfaction aux différentes commissions qui enquêtent sur de supposées pratiques anti-concurrentielles d'Apple dans le domaine du développement mobile.
Le App Store Review Guidelines est disponible sur cette page
Source : Communiqué d'Apple
Et vous ?
Que pensez-vous de ce retournement de situation : réel, à confirmer, « politique » ?
MAJ de Gordon Fowler
iPhone : la Commission Européenne va enquêter sur le bannissement du Flash
En collaboration avec les autorités américaines chargées de la concurrence
Mise à jour du 11/08/10
Le bannissement du Flash de la plateforme de développement de l'iPhone (et de l'iPad) est-il légal ?
En modifiant ses conditions d'utilisation, Apple a expulsé de facto Flash, mais également Java et .NET de l'iPhone. Résultat, les applications de l'iPhone doivent à présent être écrites dès le départ en Objective-C, C, C++ ou en JavaScript.
Cette question épineuse des contraintes imposées par Apple aux développeurs est au cœur d'une enquête de la FTC (Federal Trade Commission) – agence américaine en charge de faire respecter les règles de la libre concurrence. Cette enquête tente d'établir si Apple essaye, ou non, de se constituer un « pré carré » dans lequel la firme à la pomme essayerait de brider la concurrence.
Aujourd'hui, les préoccupations autour des conséquences économiques de ce bannissement semblent avoir gagné l'Europe.
D'après le New York Post, la Commission Européenne aurait discrètement pris contact avec la FTC pour prendre connaissance de ses investigations et participer conjointement à celles-ci.
De son coté, Apple continue de justifier sa décision. Flash serait une technologie inadaptée, fermée et trop gourmande en énergie pour les smartphones. Autrement dit, son bannissement serait dû, uniquement, à des raisons industrielles.
Conséquence de l'arrivée de la Commission dans cette affaire, « l'enquête pourrait durer 4 à 6 mois supplémentaires ».
Source : L'article du New-York Post
Et vous ?
Le bannissement de Flash est-il légal ? Ou pensez-vous, au contraire, qu'il sera jugé anti-concurrentiel par Brucelles et la FTC ?
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 08/06/10
Adobe contourne le bannissement du Flash par Apple
En proposant aux annonceurs de convertir leurs contenus en HTML 5
Adobe contourne le bannissement du Flash par Apple en signant un partenariat avec une société qui va lui permettre de convertir les contenus Flash des annonceurs publicitaire en HTML 5.
Les technologies de Greystripe sont incluses dans une page web. Elles détectent quel type de plateforme demande à visionner les contenus. Dans le cas où il s'agit de Safari et de iOS (nouveau nom de l'iPhone OS) – autrement dit d'un iPhone ou d'un iPad - Greystripe convertit automatiquement le Flash en HTML 5.
Les autres navigateurs et OS continuent, eux, à voir la version originale.
La cible visée par ce partenariat est semble-t-il la nouvelle régie publicitaire d'Apple : iAds.
« Cette solution est comparable au récent service d'Apple, l'iAds », affirme Greystripe. « Mais contrairement à iAds, les contenus seront créés en Flash avec les outils d'Adobe, pour un prix largement inférieur [ce qui permettra] aux annonceurs et aux agences de garder le contrôle total sur le développement de leurs publicités, de réduire leurs coûts, [...] de préserver l'existant tout en supportant le HTML 5, de toucher les principales plateformes mobiles et desktop et de réduire les délais entre la conception et la livraison d'une campagne ».
Bref, une solution miracle, à en croire les intéressés.
Reste que ce type de contournement ne concerne que les pages webs. Les applications de l'AppStore restent, elles, imperméable au Flash.
L'avenir dira si les annonceurs préfèrent passer leurs messages via une bannière de site (bannière rich media bien sûr) ou directement dans un jeux, une vidéo ou dans n'importe quelle autre application de l'iPhone ou de l'iPad.
Ce choix sera certainement dicté par les utilisateurs eux-mêmes, pour les journaux notamment.
Les lecteurs vont-ils lire Le Monde en surfant avec Safari ou directement en téléchargeant l'application ? Dans le premier cas, la solution Adobe-Greystripe est bonne. Dans le deuxième elle sera inutile.
En ce qui concerne les applications bannies de l'AppStore, Google avait déjà utilisé ce type de contournement en proposant une version Cloud en HTML 5 de son service Google Voice pour l'iPhone.
Un contournement au final assez peu couronné de succès.
Bis repetita ?
Source : Le communiqué
Lire aussi :
Google passe outre l'AppStore : Google Voice revient en HTML 5 et en version 100% Cloud
Et vous ?
Ce « contournement » vous parait-il efficace ?
Et généralisable ?
Ou cette solution vous parait-elle inutile ?
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 28/05/10
Les grands groupes medias refusent de lâcher le Flash
Pour être présents sur l'iPad, d'après le New York Post
Les exigences de Steve Jobs passent mal auprès des grands groupes medias producteurs de contenus.
D'après le New York Post, nombreux sont ceux parmi ces derniers à avoir opposé un acte de non recevoir à la demande d'Apple d'utiliser d'autres technologies que celle d'Adobe.
Pour eux, une telle démarche serait bien trop coûteuse. Surtout, elle ne vaudrait pas la peine d'être entamée compte tenu du fait que le Flash est actuellement la technologie dominante sur Internet.
Etre présents sur l'iPad ou engager ces coûts, le choix auraient donc été rapidement fait.
L'arrivée de concurrents à la tablette d'Apple conforte également des sociétés comme Time Warner et NBC Universal dans cette décision. D'autant plus que la concurrence ne devrait pas tarder à s'élargir hors du marché des tablettes à proprement parlé.
«*Un grand dirigeant souligne que la capacité d'Apple à imposer ses conditions aux géants du secteur des médias va bientôt être fragilisée avec l'arrivée de Google TV, un logiciel qui permet aux spectateurs de regarder des vidéos en ligne sur le grand écran de leur télé*», écrit ainsi le quotidien de la Côte Est.
Néanmoins, tous les acteurs du secteurs ne sont pas sur la même longueur d'onde. CBS a par exemple sorti une application iPad et travaille en collaboration avec Apple sur quelques contenus.
CNN et Fox News ont, eux, fait le choix du HTML 5.
Quant à Disney, c'est la collaboration totale avec Apple qui prévaut. Il est vrai cependant que Steve Jobs est un des principaux actionnaires de la firme de Mickey Mouse et de la chaîne ABC (entre autres).
En France, rappelons que France Télévision (pour Roland-Garros et le Tour de France par exemple) et Canal + (pour sa futur TV en ligne et les évènements sportifs) ont fait le choix de Silverlight de Microsoft.
M6 Replay, pour sa part, utilise la technologie Flash.
Changeront-ils leur fusil d'épaule pour Apple ?
Source : Article du NY Post
Et vous ?
Cette opposition de grands groupes médias peut-elle pousser Steve Jobs à changer sa stratégie ?
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 14/05/10
Flash : Adobe publie à son tour une lettre ouverte
Et lance une campagne de publicité pour répondre à Apple
La mode est aux lettres ouvertes.
Après celle de Steve Jobs, qui accusait Flash d'être une technologie fermée et qui justifiait son choix de l'exclure de l'iPad, c'est au tour d'Adobe d'utiliser cette forme d'expression.
Que nous dit cette lettre ?
Objectivement, rien de bien nouveau. « Nos pensées sur les marchés ouverts » commence par quelques généralités (le web c'est l'innovation, etc.), pour finalement en venir à la position d'Adobe que la société défend depuis quelques semaines : il faut laisser le choix aux développeurs et aux utilisateurs.
« Si le web se fragmente en systèmes fermés, si des sociétés mettent des grilles autour de leurs contenus et de leurs applications, quelques-unes connaitront effectivement le succès – mais leur succès se fera au dépend de la créativité et de l'innovation qui ont fait d'Internet une force révolutionnaire (sic) ».
Et dans ce contexte Adobe - et sa technologie multi-plateforme - se présente, bien entendu, comme ce chevalier blanc qui lute contre le cloisonnement du Net : « nous croyons que les utilisateurs devraient être capable d'accéder librement à leurs contenus et à leurs applications préférés, sans tenir compte de l'ordinateur qu'ils ont, du navigateur qu'ils aiment ou de l'appareil qui répond à leurs besoins ».
Coté liberté des développeurs, Adobe rappelle également que la société a « publié les spécifications de Flash – ce qui signifie que tout le monde peut faire son lecteur Flash ».
Cette manière de répondre aux accusations d'Apple est de bonne guerre.
Car la cible est bien évidemment Apple qui « en choisissant l'approche opposée, a pris une direction qui pourrait fragiliser la prochaine étape du Net – celle où les terminaux mobiles dépassent les ordinateurs, [...] où les contenus sont accessibles partout et à tout heure ».
Mais Adobe ne s'arrête pas là.
La société vient également de mettre la main à la poche pour lancer une campagne de communication très « peace and love » :
Drôle pour les uns, pathétique pour les autres (surtout, et sans surprise, dans la presse spécialisée Mac), une chose est sûre, elle ne règle pas le fond du problème.
Ni même la question de savoir si Flash est plus ouvert, au final, qu'Apple.
Une question qu'un groupe de développeurs propose de régler sur le champs en lançant une pétition pour qu'Adobe rende sa technologie open source.
Décidément, elle se permet tout cette « force révolutionnaire ».
Source : La lettre ouverte d'Adobe, la campagne de pub, la pétition pour rendre Flash open-source
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 10/05/10
L'alternative d'Apple au Flash s'appelle Gianduia
Elle est écrite en JavaScript
Critiquer c'est bien. Proposer c'est mieux.
C'est ce que Apple serait sur le point de faire avec sa propre solution pour remplacer Flash (et par la même occasion Silverlight, le concurrent de chez Microsoft).
Baptisée Gianduia, cette technologie RIA aurait déjà été testée par Apple dans plusieurs de ses services de distribution comme le programme One-to-One, (formation individuelle dans les magasins de la marque), le système de réservation de l'iPhone ou les applications des Concierges (ses vendeurs spécialisés).
Gianduia a déjà été succinctement présentée l'été dernier lors du World of WebObjects Developer Conference. On devrait en apprendre un peu plus avec les deux prochaines conférences de développeurs (WOWODC et WWDC) qui se profilent à l'horizon.
D'après quelques indiscrétions, notamment publiées sur le Twitter du développeurs Jonathan Rentzsch, on sait d'ores et déjà que l'alternative d'Apple au Flash serait « essentiellement un Cocoa orienté navigateur (browser-side) (incluant CoreData) + WebObjects, écrit en JavaScript ».
Dans l'affaire Flash vs Apple, il manquait une pièce au puzzle. Elle vient d'être posée. Si Steve Jobs s'en prend aujourd'hui à Adobe c'est bien qu'il disposait d'une autre solution à l'étude.
Il s'agissait en fait d'un petit gâteau à la noisette et au chocolat (ce qu'est un Gianduia).
Avec les noms d'Android, il semblerait que l'autre enseignement de taille de cette annonce soit que les appellations culinaires ont le vent en poupe dans le monde de l'IT.
Source : Source et les indiscrétions de AppleInsiders
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 07/05/10
Au tour d'Opera de s'en prendre au Flash
En l'accusant d'être une technologie fermée et trop gourmande en ressources
C'est un peu comme si Steve Jobs avait enfilé un masque de norvégien pour répondre à une interview.
Pour Phillip Grønvold, analyste chez l'éditeur du navigateur Opera, Flash est une technologie fermée. Flash consomme trop de ressources. Flash c'est le passé et le présent du Web. Pas son futur (contrairement au HTML 5).
« Aujourd'hui, les contenus webs sont dépendants du Flash. […] Nous essayons de procurer la meilleure expérience du Net à nos utilisateurs, donc on a besoin du Flash […] Mais à Opera, on pense que le futur du web est au standard ouvert, et Flash n'est pas une technologie web ouverte ».
« Flash a son utilité », reconnait-il, « mais Flash en tant que container vidéo, ça a assez peu de sens ».
Et de reprendre les arguments d'Apple sur les dommages faits au hardware avec une métaphore plus culinaire que nuancée : « vous pouvez faire cuire un œuf sur un appareil quand vous commencez à lancer Flash ».
Revenant à plus de retenu diplomatique (ou s'étant rendu compte qu'il y était allé un peu fort), l'analyste d'Opera prévoit que le HTML 5 ne balayera cependant pas la technologie d'Adobe, en tout cas pas tout de suite : « dans un avenir prévisible, 18 mois environ, Flash ne va pas disparaître ».
Phillip Grønvold conseille à nouveau à Adobe d'aller vers plus d'ouverture « Flash doit intégrer le futur du web et les standards ouverts (en vo : open web standard) ».
Pas un mot, en revanche, sur l'ouverture ou non du H.264.
Lire aussi
Adobe dévoile une tablette sous Android supportant Flash, un pied de nez technologique à Steve Jobs
Chrome 5, une beta riche en nouvelles fonctionnalités et encore plus rapide : Flash, HTML 5 et navigation privée au menu
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 30/04/10
NB : Les commentaires sur cette mise à jour commencent ici dans le topic
Pourquoi ne pas laisser les développeurs et le public choisir ?
Le PDG d'Adobe répond à la lettre ouverte anti-flash de Steve Jobs
C'est en substance la réponse de Shantanu Narayen : si notre technologie est si mauvaise et si « inadaptée à l'iPhone » (comme l'écrit noir sur blanc Steve Jobs - lire ci-avant), les développeurs ne l'utiliseront pas et les consommateurs s'en détourneront.
En d'autres termes, M. Jobs, laissez donc faire le marché plutôt que de vous prendre pour sa main invisible.
Dans son interview au Wall Street Journal, le PDG d'Adobe qualifie ensuite les arguments d'Apple d'« écran de fumée ». La preuve ? Des centaines d'applications qui utilisent Flash fonctionnent parfaitement sur l'iPhone et ont été validées sur l'AppStore sans aucun problème.
Pour lui, les accusations de Jobs sur la dégradation des batteries liées à la consommation de Flash est « manifestement fausse ».
Et de contre-attaquer : à chacune des accusations anti-flash de Steve Jobs correspondrait en fait une technologie propriétaire qu'Apple souhaite garder fermée. Et qui entraverait donc volontairement l'innovation des tiers.
Des propos à rapprocher de ceux de Steve Jobs qui affirmait le contraire : Apple est ouvert, Flash est fermé.
Une affirmation qui fait rire (jaune ?) Shantanu Narayen, qui rétorque que « Flash est une spécification ouverte ».
Un petit détail hors interview est également intéressant. En qualifiant la lettre ouverte de Steve Jobs "d'extraordinaire attaque", le Wall Street Journal semble mettre très subtilement le PDG d'Apple dans le rôle de l'agresseur, et ce sans le dire ouvertement.
Une situation nouvelle pour Apple. Et qui fait suite à une autre critique encore plus frontale.
Dans un show américain très regardé (le Daily Show sur Comedy Central), la marque a été parodiée en "Appholes" après une descente de police au domicile d'un journaliste suite à une fuite sur le prochain iPhone.
"Tu te souviens de 1984, t'avais cette pub fantastique qui parlait de renverser Big Brother ? Eh, regarde toi dans le miroir, mec !" a ainsi lancé Jon Stewart à Apple dans son ensemble.
Un contexte général changeant qu'Adobe va s'employer à exploiter ?
Source : L'interview filmée par le Wall Street Journal
Et vous ?
La violence de l'attaque du PDG d'Apple va-t-elle se retourner contre la marque à la Pomme ? Ou au contraire, comme le note NPD ces propos resteront loin des oreilles du grand public qui n'en a cure ?
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 29/04/10
NB : Les commentaires sur cette mise à jour commencent ici dans le topic
Lettre ouverte de Steve Jobs sur Flash
Apple a publié sur son site une lettre signée par Steve Jobs lui-même, et par lui seul, où il s'exprime à propos de la technologie Flash d'Adobe.
Après avoir parlé dans son introduction des relations entre Apple et Adobe,
Il aborde ainsi 6 points :
C'est ouvert
L'accès à l'entiereté du Web
La sécurité et la performance
La durée de vie de la batterie
L'interface tactile
La raison la plus importante
pour ensuite conclure.
Traduction de quelques morceaux de cette lettre :
Apple a investi dans Adobe et possède environ 20% de la société Adobe depuis plusieurs années.
Adobe a souligné que notre décision était une décision principalement business ... alors qu'en réalité la décision est basée sur des problèmes technologiques.
Adobe déclare que nous sommes un système fermé et que Flash est ouvert, mais en fait, l'inverse est vrai.
Apple a également beaucoup de produits propriétaire également. Bien que le système d'exploitation pour l'iPhone, l'iPod, l'iPad soit propriétaire, nous croions fortement que tous les standards concernant le web doivent être ouvert. Plutôt que d'utiliser Flash, Apple a adopté HTML5, CSS et JavaScript ) tous des standards ouverts. Les appareils mobiles d'Apple sont tous livré avec des implémentations performantes et utilisant peu de puissance de ces standards ouverts. HTML5, le nouveau standard du web qui a été adopté par Apple, Google d'autres permet aux développeurs web de créer des graphismes, typographies, animations et des transitions avancées, sans devoir dépendre d'un plug-in tier (comme Flash). HTML5 est completement ouvert et controlé par un comité dont Apple est membre.
Apple a même créé des standards ouverts pour le Web. ...Apple ... a créé WebKit, un moteur de rendu HTML5 entièrement open-source, qui est au coeur du navigateur Safari, utilisé dans tous nos produits. WebKit a été largement adopté. Google l'utilise dans Android, Palm l'utilise, Nokia l'utilise, et RIM (Blackberry) a annoncé qu'ils l'utiliseront aussi.
Presque tous les navigateurs de Smartphone à l'exception de ceux tournant sous Windows utilisent WebKit.
Presque tous les navigateurs de Smartphone à l'exception de ceux tournant sous Windows utilisent WebKit.
Adobe a dit de façon répétée que les appareils mobiles d'Apple ne peuvent accéder à tout le net, puisque 75% des vidéos disponibles sur le net sont en Flash. Ce qu'Adobe ne dit pas c'est que la plupart de ces vidéos sont également disponible dans un format plus moderne, H.264, qui est visible depuis l'iPhone, l'iPod et l'iPad.
YouTube, possédant selon les estimations, 40% des vidéos du net, est disponible sur tous les appareils mobiles d'Apple. ... Il faut ajouter à ces vidéos celles de Vimeo, Netflix, Facebook, ABC, CBS, CNN, MSNBC, Fox News, ESPN, NPR, Time, The New York Times, The Wall Street Journal, Sports Illustrated, People, National Geographic, et beaucoup, beaucoup d'autres. Les utilisateurs d'iPhone, iPod et iPad ne ratent pas tellement de vidéos.
YouTube, possédant selon les estimations, 40% des vidéos du net, est disponible sur tous les appareils mobiles d'Apple. ... Il faut ajouter à ces vidéos celles de Vimeo, Netflix, Facebook, ABC, CBS, CNN, MSNBC, Fox News, ESPN, NPR, Time, The New York Times, The Wall Street Journal, Sports Illustrated, People, National Geographic, et beaucoup, beaucoup d'autres. Les utilisateurs d'iPhone, iPod et iPad ne ratent pas tellement de vidéos.
Une autré déclaration d'Adobe est que les appareils d'Apple ne peuvent jouver des jeux Flash. C'est vrai. Heureusement, il y a plus de 50.000 jeux et titres de loisirs sur l'App Store. Et la plupart d'entre eux sont gratuits. Il y a plus de jeux et de titre de loisirs disponibles sur l'iPhone, iPod et iPad que pour n'importe quelle autre plateforme au monde.
Symantec a récemment pointer Flash pour avoir l'un des pires records en sécurité en 2009.
Nous savons également que Flash est la raison principale pour laquelle les Macs crashent. Nous avons travaillé avec Adobe pour fixer ces problèmes, mais ils continuent à persister, depuis des années maintenant.
Nous savons également que Flash est la raison principale pour laquelle les Macs crashent. Nous avons travaillé avec Adobe pour fixer ces problèmes, mais ils continuent à persister, depuis des années maintenant.
Adobe a déclaré publiquement qu'une version de Flash pour mobile serait disponible début 2009, puis fin 2009, ensuite début 2010, et maintenant fin 2010.
Pour obtenir une longue durée de vie de batterie lorsqu'on joue des vidéos, les appareils mobiles doivent décoder la vidéo de façon hardware; décoder la vidéo de façon logicielle utilise beaucoup trop de puissance. La plupart des puces utilisées dans les appareils mobiles modernes contiennent un décodeur H.264 - un standard de l'industrie qui est utilisé dans les lecteurs Blu-ray et qui a été adopté par Apple, Google (YouTube), Vimeo, Netflix et d'autres compagnies.
Sur un iPhone, par exemple, les vidéos H.264 peuvent être jouées pendant 10 heures, alors que des vidéos décodées de façon logicielle ne peuvent être jouées que durant 5 heures, avant que la batterie ne soit à plat.
Flash a été concu pour des PC utilisant des souris, et non pour des écrans tactiles, utilisant les doigts.
...
Il n'y a pas de notion de rollover sur des écrans tactiles
...
Même si les iPhones, iPods et iPads supportait Flash, cela ne résoudrait pas le problème que la plupart des sites web en Flash auraient du être réécrit pour supporter les appareils à écran tactile.
...
Il n'y a pas de notion de rollover sur des écrans tactiles
...
Même si les iPhones, iPods et iPads supportait Flash, cela ne résoudrait pas le problème que la plupart des sites web en Flash auraient du être réécrit pour supporter les appareils à écran tactile.
Nous ne pouvons pas être à la merci d'une tiers qui déciderait si et quand ils rendraient nos améliorations disponibles aux développeurs.
Nous ne pouvons accepter une situation où les développeurs ne peuvent utiliser nos innovations et améliorations parce qu'elles ne sont pas disponibles sur les plateformes de nos compétiteurs.
Le but d'Adobe n'est pas de permettre au développeur d'écrire les meilleures applications pour iPhone, iPod et iPad. Leur but est de permettre aux développeurs d'écrire des applications multi-plateforme. Et Adobe est terriblement lent pour adopter les améliorations de la plateforme Apple.
Par exemple, bien que Mac OS X existe depuis 10 ans maintenant, Adobe ne l'a pleinement adopté (Cocoa) que deux semaines auparavant, lors de la sortie de CS 5. Adobe a été le dernier grand développeur tier à adopter pleinement Mac OS X.
Par exemple, bien que Mac OS X existe depuis 10 ans maintenant, Adobe ne l'a pleinement adopté (Cocoa) que deux semaines auparavant, lors de la sortie de CS 5. Adobe a été le dernier grand développeur tier à adopter pleinement Mac OS X.
Conclusions.
Flash a été créé durant l'ère du PC - pour des PC et des souris. Flash est un business qui a réussi pour Adobe, et nous pouvons comprendre pourquoi ils veulent le pousser au delà des PC. Mais l'ère du mobile concerne des appareils ayant peu de puissances, des interfaces tactiles, et des standards web ouverts.
L'avalange de contenu de la part des médias pour les appareils mobiles d'Apple démontre que Flash n'est plus nécessaire pour regarfer des vidéos ou
pour consommer toutes sorte de contenu web. Et les 200000 applications de l'App Store prouvent que Flash n'est pas nécessaire pour des dizaines de milliers de développeurs pour créer des applications riches graphiquement, y compris des jeux.
Les nouveaux standards ouverts créé dans l'ère du mobile, comme le HTML5, gagneront sur les appareils mobiles (et les PC aussi). Peut-être qu'Adobe devrait se concentrer sur la création de superbes outils HTML5 dans le futur, et moins sur critiquer Apple pour laisser le passé derrière soi.
Flash a été créé durant l'ère du PC - pour des PC et des souris. Flash est un business qui a réussi pour Adobe, et nous pouvons comprendre pourquoi ils veulent le pousser au delà des PC. Mais l'ère du mobile concerne des appareils ayant peu de puissances, des interfaces tactiles, et des standards web ouverts.
L'avalange de contenu de la part des médias pour les appareils mobiles d'Apple démontre que Flash n'est plus nécessaire pour regarfer des vidéos ou
pour consommer toutes sorte de contenu web. Et les 200000 applications de l'App Store prouvent que Flash n'est pas nécessaire pour des dizaines de milliers de développeurs pour créer des applications riches graphiquement, y compris des jeux.
Les nouveaux standards ouverts créé dans l'ère du mobile, comme le HTML5, gagneront sur les appareils mobiles (et les PC aussi). Peut-être qu'Adobe devrait se concentrer sur la création de superbes outils HTML5 dans le futur, et moins sur critiquer Apple pour laisser le passé derrière soi.
Et vous,
Etes-vous d'accord avec ce que Steve Jobs dit à propos de la technologie Flash d'Adobe ?
MAJ de Marcos Ickx (Responsable Mac)
Mise à jour du 29/04/10
NB : Les commentaires sur cette mise à jour commencent ici dans le topic
Le grand public ne sait pas ce qu'est le Flash
Selon une étude de NPD qui pourrait conforter la stratégie de Steve Jobs de ne pas supporter la technologie
Les résultats de l'étude de NPD (un cabinet d'analyse marketing) ne sont pas surprenants. Ils ont cependant le mérite de la clarté. Le grand public n'a aucune idée de ce que signifie le support (ou le non support) du Flash sur l'iPhone ou l'iPad.
Le rapport « Apple iPad: Consumers' Perceptions and Attitudes » conclue que parmi les consommateurs qui ne sont pas intéressés par l'iPad, seuls 14 % évoquent le support du Flash, loin derrière l'absence d'intérêt perçu ou le prix prohibitif de l'appareil (selon ces clients bien sûr).
A l'inverse, le multitouche, la finesse de l'appareil et son look sont les principaux facteurs d'intention d'achat.
Une telle étude, qui semble au premier abord enfoncer une porte ouverte, rappelle cependant que les problématiques du monde du développement ne touchent au final... que le monde du développement (ou presque). Une réalité que Steve Jobs utilise à merveille.
Il semble clair également que beaucoup de consommateurs ne font pas le lien entre « Flash » et « vidéos sur le net » ou « jeux ».
Adobe saura-t-il communiquer suffisamment pour changer un manque de notoriété en totale contradiction avec la diffusion massive de sa technologie ?
Espérons le pour la société. Car dans le même temps, Apple ne se prive pas d'utiliser son patrimoine de clients de plus en plus important pour tenter d'imposer ses solutions maison (lire ci-avant).
Source : Résumé de l'étude de NPD (pdf)
Lire aussi :
Apple apporte l'accélération matérielle Flash sur Mac, mais pas sur l'iPad
Android 2.2 supportera Flash annonce le responsable de l'OS chez Google, qui répond également aux propos de Steve Jobs
MAJ de Gordon Fowler
Mise à jour du 28.04.2010 par Katleen
Apple apporte l'accélération matérielle Flash sur Mac, mais pas sur l'iPad
Apple et Adobe sont toujours en froid, suite au refus catégorique de Steve Jobs d'intégrer Flash dans ses produits.
Cependant, une nouvelle API dévoilée par la firme de Cupertino vient mettre un peu d'eau dans le vin de Mac OS X.
Video Decode Acceleration Framework est arrivé avec la dernière mise à jour 10.6.3 pour Snow Leopard. Seule la dernière révision de Mac OS X pourra donc en bénéficier. Leopard et les autres versions précédentes ne pourront donc pas en bénéficier.
L'API permettra aux applications tierces d'accéder à la carte graphique pour effectuer un décodage matériel des vidéos H.264. Attention cependant, seules trois GPU sont compatibles : GeForce 9400M, GeForce 320M et GeForce 330M.
Matt Rozen, porte-parole de l’éditeur Adobe, explique : « Nous allons rendre disponible le support pour le décodage matériel des vidéos pour le Flash Player sur Mac. Maintenant que les API requises sont disponibles, nous travaillons sur une version additionnelle du Flash Player, qui sortira peu de temps après la mouture 10.1 et qui ajoutera cette fonctionnalité pour les configurations matérielles compatibles avec les nouvelles API .»
Flash Player 10.1 en étant au stade de Release Candidate, cette sortie se veut imminente. L’accélération matérielle pour les macs n'est plus qu'une question de semaine, si tout se passe comme prévu.
A noter cependant que cette fonctionnalité ne sera pas disponible avec l'iPad, qui reste hermétique à Flash.
Source : Présentation technique de l'API par Apple
Esperez-vous une extension de l'API à d'autres GPU ?
Mise à jour du 21.04.2009 par Katleen
Adobe jette l'éponge sur l'iPhone, «Puisqu'on ne veut pas de nous, on va voir ailleurs» déclare le responsable de Flash
Suite à la situation qui s'envenime entre Adobe et Apple, Mike Chambers, le responsable du produit Flash pour la firme a décidé de s'exprimer publiquement dans un long billet, publié sur son blog.
Pour contrer la compagnie de Jobs, il expose ses projets avec sa rivale de Mountain View. «Heureusement, Apple n'est pas le seul acteur. Les téléphones sous Android connaissent un succès croissant et de nombreuses tablettes Android doivent sortir cette année. Nous travaillons main dans la main avec Google pour amener Flash Player et Adobe Air sur ces appareils», écrit-il.
Adobe stoppe donc tous ses investissements en rapport avec l'iPhone et ne développera pas de nouveaux produits pour cette plateforme.: «Pendant le développement de Flash CS5, nous avons respecté tous les termes de la licence Apple».
Problème, Apple les a modifiés à la dernière minute. Et d'interdire les applications développées avec les nouveaux outils Adobe (qui préparerait une action en justice suite à cela).
«Nous sommes au début d'une nouvelle ère dans l'industrie, et je crois qu'à la fin, les plateformes ouvertes s'imposeront face à celle cadenassée qu'Apple est en train d'essayer de créer», assène-t-il à la fin de son monologue, en guise de coup de grâce.
Pourtant, Adobe a réussi à imposer Flash, cet outil propriétaire et fermé, comme standard du web.
«Puisqu'on ne veut pas de nous, on va voir ailleurs.» C'est en substance ce qu'explique Mike Chambers, en charge du produit Flash chez Adobe.
Source : Le blog de Mike Chambers
Apple expulse Flash, Java et .NET de l'iPhone
en mofidiant ses conditions d'utilisation, la stratégie de Steve Jobs provoque des réactions d'une rare violence
Après la sortie de l'iPad, Apple vient de dévoiler le nouvel OS de son iPhone (iPhone OS 4).
Deux évènements qui ont fait grand bruit. Un troisième est en train de créer la polémique.
Apple a en effet décidé de changer les conditions d'utilisation de son OS mobile, a priori pour exclure toute possibilité de développer des applications en Flash :
3.3.1 — Applications may only use Documented APIs in the manner prescribed by Apple and must not use or call any private APIs. Applications must be originally written in Objective-C, C, C++, or JavaScript as executed by the iPhone OS WebKit engine, and only code written in C, C++, and Objective-C may compile and directly link against the Documented APIs (e.g., Applications that link to Documented APIs through an intermediary translation or compatibility layer or tool are prohibited).
En obligeant les applications de l'iPhone à être écrites dès le départ en Objective-C, C, C++ ou en JavaScript, il était clair que la cible visée était bien Adobe.
Mais cette guerre entre Steve Jobs et le Flash semble faire également des victimes collatérale : Java, .NET par exemple.
Sans compter que de nombreuses applications de l'AppStore pourraient bien être bannies. En interdisant l'utilisation de couches intermédiaires, il n'est en effet plus possible d'inclure une librairie compatible avec d'autres plateformes. Une pratique courante jusqu'ici qui permet de diminuer les coûts de portage multi-plateformes.
Dans un échange de mails avec Greg Slepak, PDG de TaoEffect, Steve Jobs justifie sa décision. Cette fois-ci, il n'est plus question de consommation de ressources machines de Flash qui mettrait en péril la durée de vie des batteries.
Radical, Steve Jobs stipule que :
"les couches intermédiaires entre la plateforme et le développeur finissent par produire des applications de mauvaise qualité (sub-standard apps) et entrave les progrès de la plate-forme".
Un argument qui ne semble convaincre que le PDG d'Apple lui-même.
Le PDG de TaoEffect ne s'est par exemple pas privé de souligner - par retour de mail à Steve Jobs - que "d'un point de vue de développeur, vous limitez la créativité". Pour lui, comme pour beaucoup d'autres qui ont réagit de manière plus ou moins virulente, imposer le choix d'outils de développement ne rime à rien : "Les mauvais développeurs feront de mauvaises applications indépendamment du nombre de couches intermédiaires utilisées. Cela n'a aucun sens de limiter l'utilisation d'outil de conversion source-to-source comme Unity3D ou d'autres. Au final, ce sont toutes des applications qui utilisent les outils de développement de l'iPhone, la situation n'a rien à voir avec celle du Mac où il est possible de se passer totalement des framework d'Apple".
Pour lui, la nouvelle clause 3.1.1 ne va qu'amplifier la grogne des développeurs et "leur donner des raisons d'aller écrire leurs logiciels sur les plates-formes concurrentes [et abandonner l'iPhone]".
Du coté d'Adobe, on ne cherche même plus à rester diplomatique. Dans un document financier (le q10), la société admet que ce bannissement total de ses technologies par Apple - si il se confirmait (et il y a de grandes chances qu'il le soit) - aboutirait à une situation très préoccupante pour la santé comptable de la société.
C'est de bonne guerre disent les Apple-fans les plus fidèles.
Mais rares sont ces voix qui s'élèvent pour défendre Apple et la stratégie de Steve Jobs.
Suite à la découverte de la clause 3.1.1, un groupe Facebook, baptisé "I'm with Adobe" ("je suis du coté d'Adobe") - 5.000 membres en moins de 3 jours - regroupe des réactions dont certaines montrent un réel malaise.
Comme celle de Terry Ranson : "Écoutez, je suis le plus grand fan de Mac (Mac evangelist). J'adore les Macs. Je les aime. Je déteste les PC. Mais je suis un développeur Flash depuis futuresplash. Je suis une développeur Macromedia depuis Director 2. [...] Pour moi c'est comme si mes parents se battaient. J'adore Adobe. J'aime Mac. ça craint".
La position la plus radicale, et qui fait couler beaucoup d'encre, est certainement celle de Lee Brimelow, "Adobe evangelist", qui écrit sur son blog personnel un message que nous ne pouvons pas traduire : "Go screw yourself Apple !".
Certes, il ne s'agit pas de la position officielle d'Adobe. Adobe qui a relu ce billet et qui a demandé à son auteur d'en modifier un passage.
Mais pas celui-ci.
Signe intéressant, la sortie de Lee Brimelow est discutée sur pratiquement tous les sites spécialisés. Mais son agressivité ne semble pas choquer.
Pourtant, Lee Brimelow, visiblement très énervé, ne se prive pas d'en remettre une couche en expliquant pourquoi il ne permet pas les commentaires à son billet : "Commentaires désactivés, je ne suis pas intéressé par les réaction des robots à SPAMs de Cupertino (sic)", allusion directe à cette célèbre pub de 1984 où Apple construisit sa réputation de société "différente" face à des "robots" sous le joug d'IBM (et déjà retournée contre Apple).
Bref, les positons se tendent et deviennent très passionnelles.
Les réactions virulentes se multiplient. Et ce d'autant plus que l'argument de Jobs passe mal.
L'idée de dire que quand une couche intermédiaire est utilisée, le code produit peut-être moins bon trouve des supporters.
Mais filtrer la qualité des applications est le travail des “reviewer” de l'AppStore. Filtrer la qualité par le bannissement de technologies n'est - visiblement - pas accepté dans la communauté des développeurs.
Mais Steve Jobs s'en préoccupe-t-il vraiment ?
NB : la clause 3.1.1 pourrait également rendre les applications captives de l'AppStore. Un portage d'une appli iPhone vers Android ou autre deviendrait en effet beaucoup plus complexe et coûteux. Apple ou Android. Pas les deux, en quelques sorte.
Source : Echange de mails avec TaoEffect, Communication financière officielle d'Adobe, Blog personnel de Lee Brimelow, Groupe "I'm with Adobe"