Le Minitel est toujours utilisé par deux millions de français, est-il temps de le mettre au placard pour de bon ?
Le Minitel, cette petite boîte marron qui vous permettait de jouer à des jeux pixellisés ou de trouver le numéro de téléphone et l'adresse de votre camarade de récré, vous vous en souvenez ?
Hé bien, il n'est pas mort ! Papy fait de la résistance ! Cet appareil désuet et largement dépassé d'un point de vue technologique continue d'être utilisé par deux millions de français (dont 50% depuis leur ordinateur via i-minitel).
En 2009, il a même rapporté près d'un million d'euros de chiffre d'affaire annuel à la société exploitant l'un de ses services phares, le 36 17 Annu (un annuaire inversé).
France Télécom, gestionnaire de cette technologie d'un temps passé, lui avait donné un sursis en 2009. En mars de cette année là, son service 3611 devait cesser d'émettre. Mais devant le succès (relatif) qu'il continue de rencontrer, sa durée de vie a été prolongée.
Le 3611 reçoit en effet encore plusieurs centaines de milliers de connexions par mois (contre 6 millions à son apogée, dans les années 1990).
Il faut dire que dans les nineties, le Minitel offrait plus de 25.000 services à ses utilisateurs. Aujourd'hui, quelques 2400 sont encore disponibles.
Quoiqu'il en soit, France Télécom a annoncé vouloir "débrancher" pour de bon l'ancêtre en septembre 2011, après près de 30 ans de bons et loyaux services. Un nouveau sursis lui sera-t-il accordé, ou faut-il préparer nos adieux ?
Seul l'avenir nous le dira.
Source : France Télécom
Comment le Minitel fait-il pour survivre encore face à l'Internet qui équipe de plus en plus de nos foyers ?
A votre avis, pourquoi certaines personnes utilisent-elles toujours le Minitel ?
Connaissez-vous quelqu'un qui utilise toujours son Minitel ? Quelles en sont les raisons ?
Le Minitel est toujours utilisé par deux millions de Français
Est-il temps de le mettre au placard pour de bon ?
Le Minitel est toujours utilisé par deux millions de Français
Est-il temps de le mettre au placard pour de bon ?
Le , par Katleen Erna
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