La structure du menu Démarrer a été modifiée pour lui donner un peu plus d’ergonomie. Microsoft a opté pour une structure en trois colonnes. Cette version propose un accès plus rapide à la liste complète des applications tout en conservant un accès direct aux fonctions les plus utilisées. Il faut noter que cette vue (« Toutes les apps ») occupe désormais tout l’écran (forme « déployée ») pour les utilisateurs sur tablettes. Il faut noter l’arrivée de nouvelles vignettes dynamiques pour les applications épinglées dans le menu Démarrer, qui servent à se rendre directement vers le contenu qui s’y affiche.
Le navigateur web Microsoft Edge a également évolué. Celui-ci supporte désormais les extensions, un des éléments qui a été le plus réclamé par la communauté des bêta testeurs. Quelques-unes avaient déjà été déployées précédemment. Notons toutefois que pour installer les extensions, il faudra passer par le Windows Store qui n’en propose qu’une douzaine pour le moment parmi lesquels AdBlock, LastPass, Amazon, Evernote, Pocket ou OneNote. Ce catalogue devra être plus fourni au fur et à mesure.
Il faut également noter qu’Edge dispose désormais d’une vue arborescente pour consulter ses éléments placés en Favoris, alerte l’utilisateur lorsque celui-ci veut fermer le navigateur tandis qu’un téléchargement est en cours, lui donne la possibilité d’épingler des onglets sur la barre supérieure pour un accès plus rapide. Le navigateur embarque également de nouvelles API comme Web Notifications, Beacon interface (pour l’upload asynchrone de données), Canvas Path2D, WOFF 2 fonts et bien plus encore.
L’outil d’authentification biométrique Hello de Microsoft, qui permettait déjà de déverrouiller son ordinateur en se servant de ses empreintes digitales ou de la reconnaissance d’iris sur les appareils compatibles, s’intègre un peu plus : désormais, cette possibilité va également être offerte pour déverrouiller des applications qui nécessitent des actions par mots de passe, mais également aux sites web compatibles.
Le centre de notifications a aussi également été retravaillé. Les notifications peuvent être agrémentées d’icônes ou de la photo du contact par exemple. L’utilisateur a la possibilité d’interagir directement sans quitter son bureau. Les notifications sont synchronisées entre les différentes installations.
Du côté des administrateurs systèmes et des développeurs, cette version vient avec le projet Centennial, aussi connu sous le nom de Desktop App Converter, qui permet aux applications Desktop d’être empaquetées comme des applications UWP (Universal Windows Platform) comme alternatives aux traditionnels setups Windows. Quels en sont les avantages ?
- les applications peuvent être éventuellement livrées sur le Windows Store ;
- les applications sont plus isolées du système d’exploitation grâce à la redirection du registre et du système de fichiers, afin que les applications adoptant un comportement potentiellement indésirable n’affectent pas le système d’exploitation.
Notons aussi l’arrivée du Shell Bash qui est bien connu des utilisateurs de GNU/Linux. Comme Microsoft l’a expliqué, il ne s’agit ni d’une compilation croisée ni d’une machine virtuelle qui permettra d’exécuter l’interpréteur de ligne de commande sous Windows 10. L’exécution de Bash sous Windows 10 sera native, et cela grâce à un partenariat avec Canonical qui a permis la création d'un sous-système dédié, Windows Subsystem for Linux (WSL), capable d’exécuter des binaires Linux. WSL a été discrètement débarqué dans la build 14251 de Windows 10. « La résultante est qu’il vous est désormais possible d’exécuter du Bash natif Ubuntu sur Windows », annonçait Microsoft pendant l’édition 2016 de sa conférence dédiée aux développeurs.
La fonctionnalité, qui est encore en préversion, est donc principalement destinée aux développeurs, leur permettant d'utiliser des outils et des utilitaires Linux populaires. Le sous-système partage l'accès au système de fichiers, mais les processus sont isolés.
Page dédiée au téléchargement de Windows 10
Source : Microsoft
Voir aussi :
Microsoft apporte le shell Unix Bash à Windows 10, le résultat d'une collaboration avec Canonical